AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez
 

 Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Pelipa E. Cloud
Pelipa E. Cloud
Chants : 379 Arrivé(e) le : 20/07/2014
Avatar : Kristin Kreuk

Age : 30
FTWOTS
Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami] Empty
MessageSujet: Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami]   Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami] EmptyMar 22 Juil - 22:17

Pelipa avait passée la nuit dehors, dans la forêt et si parcourir chaque centimètre de nature lui avait beaucoup plu, elle n'avait pas été mécontente de remonter sur le dos de Heta pour rentrer à la maison. La jument était restée brouter dans son coin pendant que son humaine parcourait les bois et elle avait patiemment attendu que la Cheyenne daigne montrer le bout de son nez pour lui faire sentir qu'elle avait envie de se dégourdir les pattes. Heta était une jeune jument joyeuse et toujours prête à donner le meilleur d'elle-même. Elle était née dans le petit écurie, chez les Cloud, et Pelipa avait immédiatement pris la jeune pouliche en main. La murmureuse avait réussit à laisser l'instinct de Heta grandir tout en lui inspirant confiance en l'humain. La pouliche avait grandit et était devenue une jument pleine d'assurance et de joie de vivre. Heta trouvait chez les humains ce qu'elle voulait et non pas ce qu'on aurait pu lui demander de trouver. Heta ne serait jamais une jument pour les touristes : elle avait son propre caractère et transporter des badauds ne faisait pas parti de son passe-temps favori. C'était avec le temps devenue la jument de Pelipa même si pour cette dernière, Heta n'appartenait à personne.

« Allez, on y va ma belle. »

La jument partit au petit trot alors que son humaine assurait son assiette : Pelipa montait à cru et elle ''dirigeait'' sa monture avec ses jambes. Elle laissait un licol et une longe autour de l'encolure et de la tête de la jument simplement ''au cas-où''. Une fois la jument réchauffée, elle passa au galop et, montrant par là-même qu'elle méritait son prénom de « coureuse », elle traversa la plaine au grand galop alors que le soleil se levait lentement. Repassant au pas, la jument pénétra dans l'enceinte du ranch et une fois son humaine descendue, Heta quémanda une friandise que Pelipa lui tendit avec joie. Une fois la jument brossée, nourrit et dorlotée, Pelipa entra discrètement dans la maison. Elle inspira cette odeur de bois qui embaumait toujours l'habitat puis se dirigea vers la cuisine. Elle fit le petit déjeuner pour trois personnes sans même se demander si son frère était rentré ou s'il était partit. Elle prit une douche, mit des vêtements pratiques pour aller travailler et elle quitta la maison au moment où son père se réveillait.
Pelipa se mit en route vers le ranch, saluée en chemin par Heta qui se roulait joyeusement dans l'herbe. Le chemin jusqu'au ranch n'était pas spécialement long mais Pelipa n'avait aucune raison de se presser alors elle respirait l'air pur et admirait le soleil se lever. La Cheyenne n'avait pas dormit de la nuit, trop occupée à parcourir la forêt pour d'obscures raisons, et elle n'aurait pas été contre une ou deux heures de sommeil mais elle n'en avait pas le droit : les chevaux devaient être nourris et dorlotés. Ce n'était pas parce qu'elle avait oublié de dormir qu'ils devaient attendre plus longtemps pour être nourris ! Le ranch était encore silencieux et c'est donc en essayant d'être la plus discrète possible que Pelipa se glissa dans l'écurie. Les chevaux l'accueillirent joyeusement mais sans trop faire de bruit : la plupart somnolant encore. Pelipa jeta un œil sur l'horloge et se rendit compte qu'il était relativement tôt et qu'elle avait encore au moins une heure toute seule avant que les autres humains débarquent. Elle était en train de nourrir les chevaux lorsqu'elle entendit du bruit et c'est en soulevant une botte de foin qu'elle croisa le regard de Cami :

« Prends la grosse botte, là, les chevaux ont faim. »

Pas de bonjour, pas de formule de politesse et encore moins de compassion pour la maladie de Cami : Pelipa restait la même et si en plus de 20 ans elle n'avait pas été tendre avec le jeune homme, il était absolument hors de question qu'elle change sous prétexte qu'il avait mal au cœur. Tout le monde mourrait un jour et ce n'était pas une raison pour arrêter de mettre la main à la pâte !

« Tu ressembles à un cadavre, j'imagine que tu as fais la fête et que tu viens juste de rentrer, non ? »

Pas qu'elle soit intéressée par la question, cela dit, mais si Pelipa aimait bien le silence, parler ne la gênait pas trop lorsqu'elle était avec Cami. Et puis s'il avait la gueule de bois, elle se mettrait à parler encore plus fort.
Revenir en haut Aller en bas
http://Weins-Academie.forumgratuit.org
Cami S. Frye
Cami S. Frye
Chants : 330 Arrivé(e) le : 05/07/2014
Avatar : Will Higginson, le magnifique

FTWOTS
Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami] Empty
MessageSujet: Re: Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami]   Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami] EmptyMer 23 Juil - 22:29


Le temps court, vole, s’enfuit à vive allure. S’éteint, se détruit et continue sa route, sans s’arrêter, sans jamais regarder en arrière. A quoi bon ? Le passé est fini et ne reviendra plus. Le temps court. Il bondit comme un lapin  en retard, comme une Alice après ses rêves d’enfant. Sans jamais s’arrêter. Sans jamais pleurer. Et Cami au milieu de cette foule dansant à en perdre haleine, arrête de penser. Ne plus penser, ne plus avoir mal, ne plus hurler. A quoi bon diable se poser des questions sur un passé éteint ? Un peu plus, un peu moins. Plus de drogue, moins de sentiments. Plus de haine, moins d’amour. Plus de mort, moins de vie. Cami, il ne veut plus de tout ça. Il voudrait pouvoir appuyer sur un bouton off, le temps de prendre une respiration. Une bonne. Une vraie. Et non une qui risquerait de le tuer à petit feu. Oh, Cami, il ne se plaint pas. Il ne veut pas se plaindre. Après tout, il a toujours eu tout ce qu’il voulait non ? Il se sait condamner, à quoi bon pleurer. Il peut décompter ses jours. Il sait ce qu’il veut faire jusque là. Aucune surprise, aucun suspens. Lui, lui, il n’a pas eu le temps. Il n’a pas choisit, il a juste été éradiqué. De la carte, du monde, de la vie. Parti en fumée pour avoir pris la voiture un soir de nouvel an. Sans boire. Son heure était venue, son destin était fini.

Debout au milieu de la piste, Cami aspire une bouffée d’air. Il fait chaud. Les gens dansent, se touchent, vomissent, détruisent tout sur leur passage. Et Cami se sent bien. Il est dans son élément. Dans sa vie. Dans ses secondes. Il voudrait arrêter un temps qui échappe au monde entier. Il voudrait être maître de l’univers. Et il l’est. Du sien. Il peut faire ce qu’il veut de sa vie. On ne lui refuse rien. Non. Ce serait refuser un verre d’eau à un oublié dans le désert. Et le jeune homme rit. Rit de tous ces gens qui n’ont pas conscience de leur état. Qui n’ont pas conscience de leur petitesse. Engrangés dans un système sans fin, à craindre pour leur vie au détour d’une ruelle. Mais lui, lui, il sait. La drogue pulse sous ses veines, valsant dans son corps au rythme de la musique basse. Il ferme les yeux. Il entend. Tout. Son cœur battre faiblement, les cris éloignés des gens trop saoules. Il est heureux. Ou tout du moins, il se croit heureux. Le temps d’une soirée. Le temps d’oublier. Demain, demain est un autre jour.

Il est tard. Ou tôt. A vrai dire, Cami n’en sait trop rien. Il ne sait même plus comment il est rentré. A pied, comme souvent sans doute. Couché tout habillé dans son lit, les hennissements des chevaux affamés le réveillent doucement. Ce n’est plus des gueules de bois qu’il a. Il vit juste en permanence dans un état second, sans vraiment se rappeler le pourquoi du comment. Quand ça a commencé ? Il ne sait plus. Et il s’en contre fiche. Il se sait de corvée nourriture. Etrangement, ça l’amuse. Ça le divertie. Les chevaux, contrairement aux humains, ne ressentent aucune forme de pitié envers leurs congénères. Envers nous. Lorsque le jeune homme se promène autour d’eux, il arrive à voir plus loin que demain. Ils ne viendront pas l’emmerder. Ils ne connaissent rien de cet homme. Juste qu’il leur apporte de la nourriture. Et de l’eau. Parfois, ils partent en balade avec lui. Certains le considèrent comme faisant partie des leurs. Assis sur un rocher, une brindille en bouche, il les regarde manger. Sans jamais parlé.

Alors que Cami arrivait dans l’étable, il aperçut Pelipa. Cette jeune femme farouche et totalement à l’opposé d’un humain normalement constitué. Il voulu faire mine de repartir aussi sec. Car si elle était relativement normale en sa présence, il n’empêche que ses sarcasmes, il en avait parfois jusque là. Mais apparemment, c’était peine perdue. Déjà, elle le rappelait à l’ordre. C’était parfois à se demander si elle n’était pas elle la propriétaire des lieux. Mais Cami prit la botte de foin. Avec un peu de chance, elle jouerait au cheval. Elle contenterait de se taire. Mais encore une fois, la chance n’était pas de son côté aujourd’hui. « Et toi, tu ressembles à une mégère qui n’a plus eu de contact social depuis l’air glacière » Il n’y avait jamais eu de réelles politesses entre les deux jeunes gens. Pourtant, ils s’appréciaient. A leur manière. Cami supportait la présence de Pelipa, la plupart du temps, sans broncher. Elle était l’une des rares, si pas la seule, à ne jamais le prendre en pitié. A ne jamais essayer de soulever une botte pour lui. Elle le laissait dans sa merde, parfois jusqu’au cou. Et dieu sait comment il lui en était reconnaissant. Même si jamais, au grand jamais, il ne le lui montrerait un jour. Et puis quoi encore.

« Tu devrais peut-être apprendre à sortir un jour, ça t’éviterait ton froncement continu de sourcils » Et Cami espérait de tout cœur qu’elle finirait par ne plus ouvrir la bouche. C’était déjà assez avec le martellement des sabots pour son pauvre crâne. Il était aussi plus que tenter de foutre une jolie pilule rose sous sa langue.  Mais son devoir envers ses animaux qu’il prenait plutôt à cœur le lui interdisait. Cami commença donc à nourrir les quelques chevaux se trouvant encore dans les box en cette période de l’année. Oui, il les aimait ces bêtes.
Revenir en haut Aller en bas
Pelipa E. Cloud
Pelipa E. Cloud
Chants : 379 Arrivé(e) le : 20/07/2014
Avatar : Kristin Kreuk

Age : 30
FTWOTS
Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami] Empty
MessageSujet: Re: Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami]   Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami] EmptyVen 25 Juil - 13:57

« Et toi, tu ressembles à une mégère qui n’a plus eu de contact social depuis l’air glacière »

Tout en donnant à manger à la vieille jument à qui on confiait généralement les touristes, Pelipa ricana. La jument la regarda d'un air perplexe tout en mâchonnant son foin et la Cheyenne lui caressa le chanfrein pendant que Cami s'activait à côté d'elle.

« Au moins je n'ai pas besoin de me bourrer la gueule pour en arriver à ce résultat. Je fais fuir les gens naturellement, si c'est pas génial, ça ! Malheureusement pour toi on a pas tous ce don à la naissance... »

Pelipa aimait la solitude, détestait les êtres humains en général et trouvait donc ça très bien qu'on ait peur de l'approcher : ça lui permettait au moins d'éviter les individus chiants peuplant Blackfeet. Ça aurait été mentir que de dire que Pelipa n'avait pas d'humour et n'était pas capable d’auto-dérision mais rares étaient les personnes à en avoir déjà fait l'expérience. La Cheyenne n'était habituellement pas une grande bavarde et elle avait tendance à ne pas ouvrir la bouche lorsqu'elle était en présence d'inconnus, sauf s'ils étaient cheyennes ou semblaient intéressants. Le besoin de solitude de Pelipa n'avait pas été engendré par un quelconque traumatisme ou rejet mais elle était née comme ça, aussi étrange que ça puisse paraître pour tout ces blancs ayant toujours le nez collé sur leurs téléphones portables. Pelipa n'avait peut-être pas beaucoup d'amis mais, au moins, elle savait qu'elle pourrait compter sur eux en cas de besoin. Pouvaient-ils affirmer la même chose, ces blancs qui se prétendaient populaires car ils avait plus d'une centaine ''d'amis'' sur facebook ? Et la petite peste blanche qu'elle avait remis à sa place l'autre jour, qui parmi ses ''amis'' viendrait la consoler lorsqu'elle se ferait jeter par son stupide petit-copain ? Personne. Ces gens vivaient virtuellement et ils n'étaient même pas capables d'ouvrir les yeux sur le monde extérieur. Toujours l'esprit rivé sur leurs portables, sur facebook ou twitter, ils étaient incapables d'apprécier l'odeur du vent, le bruissement des feuilles ou la caresse du soleil. Les rares fois où Pelipa était obligée d'accompagner des touristes en balade, elle était toujours consternée de les voir prendre des photos avec leurs téléphones sans arrêt et sans réfléchir. Ils en venaient à ne pas vivre le moment présent et ils ne voyaient le paysage qui s'étendait devant eux qu'à travers l'écran minuscule de leur appareil. La Cheyenne ne comprenait pas qu'on puisse vouloir photographier chaque parcelle de terrain pour que, au final, on ne se rappelle de rien car on était trop occupé à cadrer. Pour la Cheyenne, l'instant présent devait être chéri de façon à ce qu'on ne passe à côté de rien et qu'on ne regrette rien. La vie était un cadeau et Pelipa en chérissait jusqu'aux secondes qui s'écoulaient doucement dans le sablier du temps. Mais ce n'était clairement pas le cas de tout le monde et à titre de vengeance personnelle, lorsque les touristes demandaient à la Cheyenne de les prendre en photos, elle s'arrangeait toujours pour cadrer n'importe comment, de façon la plus ignoble possible (couper les têtes, ne pas prendre le paysage, faire un zoom sur la tête du cheval, etc...). Et comme Pelipa n'était pas bavarde et qu'elle s'arrangeait toujours pour ne pas paraître spécialement aimable, les touristes n'osaient pas lui demander d'en prendre une autre et ils repartaient donc avec leur photo-moche, laissant la Cheyenne ricaner dans son coin.

« Tu devrais peut-être apprendre à sortir un jour, ça t’éviterait ton froncement continu de sourcils »

Pelipa haussa les épaules, nullement blessée par l'attaque. Cami et elle fonctionnaient ainsi depuis plus de vingt ans : ils s'envoyaient mutuellement chier tout en s'aidant à travailler. Pelipa n'était peut-être pas un modèle de sympathie, sûrement pas d'ailleurs, mais Cami n'était pas vraiment mieux dans le genre... Surtout depuis qu'il avait apprit qu'il était malade. Il était vraiment devenu imbuvable, en fait... La Cheyenne ne changeait pas d'attitude avec lui et il ne changeait donc pas non plus de caractère en sa présence mais les autres ne pouvaient pas en dire autant. D'après ce que Pelipa avait entendu, Cami s'en prenait à sa famille et Kaya avait l'air moins joyeuse. Pelipa n'irait pas lui faire la leçon, elle avait autre chose à faire, mais elle n'approuvait clairement pas son attitude. On devait protéger sa famille, pas l'agresser...

« Si c'est pour puer la sueur, le vomi et l'alcool comme toi, je préfère garder mon froncement de sourcils. »

Pelipa s'autorisa un petit reniflement dédaigneux avant de prendre une nouvelle botte de foin pour la partager entre les chevaux. La réplique n'était évidemment pas faite pour être blessante et Cami devait le savoir puisqu'ils fonctionnaient comme ça depuis des années mais l'idée qu'il puisse mal le prendre ne traversa même pas l'esprit de la Cheyenne. Visiblement, Cami avait la gueule de bois et malheureusement pour lui, Pelipa était d'humeur bavarde. Décidément, ce garçon avait un mauvais karma...

« Depuis combien de temps Plume n'a pas fait de balade ? »

Le petit cheval était immobile dans son boxe et il avait l'air profondément triste. La dernière fois que Pelipa l'avait vu sortir, il avait jeté à terre une touriste et depuis, la Cheyenne ignorait complétement s'il était ressorti ou non. Personne ne lui avait demandé de s'en occuper et elle avait eu beaucoup de travail avec un jeune poney si bien qu'elle n'avait pas pris le temps de s'attarder sur Plume. Pelipa soupira et gratta le petit cheval sur son chanfrein : elle aurait dû être plus attentive, elle n'aurait jamais dû laisser Plume déprimer...
Revenir en haut Aller en bas
http://Weins-Academie.forumgratuit.org
Contenu sponsorisé
FTWOTS
Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami] Empty
MessageSujet: Re: Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami]   Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Les maladies, c'est la vie ! [Pelipa & Cami]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Écœuré, j'ai vomi mes rêves trop pieux. (cami)
» On lève nos verres à tous ces gens parfaits (cami)
» Garde tes amis près de toi, et tes ennemis plus près encore. ☼ Pelipa
» Amorce de confessions entre celle qui ne parle qu'aux chevaux, et celle qui ne parle que très peu, alors que des perles de rosée du matin glissent sur leurs bottes -Pelipa & Huyana

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Feel the wrath of the spirits :: 
Blackfeet
 :: 
Maheo Reservation
 :: 
Ranch
-