Il est six heures et mon réveil se met à biper comme tous les matins. J'attends toujours le dernier moment pour denier me lever de mon lit alors que ça va faire quinze bonnes minutes que je suis réveillée. Je pourrais m'extirper de mon lit, gagner de l'avance, mais j'aime bien m'accorder ces quelques minutes de répits à ne rien faire. Enfin... si, je suis en train de caresser la tête de mon chien qui est encore une fois venu dormir avec moi. J'ai aucune autorité c'est pas croyable, mais tant pis, je lui en veux pas... Je repousse ma boule de poil avant de finalement me lever pour aller prendre ma douche, le petit dej' je le prendrais au café. Six heures quarante cinq, Jake et moi arrivons au café et à peine j'ai ouvert qu'il va directement vers sa gamelle. Mal habitué ! J'enclenche la machine a café préparée la veille et je vais lui remplir sa gamelle qu'il engouffre en moins d'une minute. Morfale. Les premiers clients arriveront bientôt, j'ai le temps de boire un café et manger un pain au lait. C'est lorsque mon regard se pose sur une carte postale de New York que la nostalgie s'empare de moi...

Je suis née à New York et j'y ai vécue le plus clair de mon temps, ou plutôt jusqu'à mon adolescence. Mes parents se sont séparés lorsque j'avais trois ans et mon père a décidé de quitter la grande pomme pour venir habituer ici, ce "trou paumé" comme je le disais si bien à l'époque. Jusqu'à mes douze ans j'étais quasi obligée de venir y passer trois semaines en été et croyez moi, c'était les pires semaines de l'année pour moi. Je ne comprenais pas tout le côté folklo qu'on pouvait voir et j'avais la sensation que tout le monde était à moitié fêlé. J'ai donc pris mon courage à deux mains et puis j'ai dit que je ne voulais plus y aller. Mon père a alors décidé de céder, malgré le fait que ça l'ait blessé. Il faisait alors l'effort de venir chaque noël passer un peu de temps avec moi. Ça a duré jusqu'à mes seize ans... jusqu'à ce que ma mère ne décède dans un accident de voiture. J'étais d'ailleurs avec elle, et j'en suis ressortie avec seulement une jambe cassée. J'ai été obligée de déménager, de quitter New York pour rejoindre mon père, ici à Blackfeet. J'en voulais à la terre entière. Je ne voulais pas de cette vie, je les détestais tous ! J'avais à cette époque de grosses crises de colères, j'envoyais tout balader que ça soit les gens ou ce qui pouvait se trouver à portée de main. Une vraie hystérique et mon père ne savait pas quoi faire. J'avais aucune idée qu'on s'apitoie sur mon sort et pourtant... personne ne disait rien, tout le monde me comprenait parce que j'avais perdue ma mère. Au final il n'y a qu'une seule personne qui a un jour osé me remettre à ma place. J'étais exactement assise au même endroit que je le suis actuellement et j'ai vu ce vieil homme entrer dans le café vêtue d'un jean, d'une chemise. Jusque là rien de bien anormal, sauf que cet homme n'était pas américain, il était cheyenne. Des cheveux longs couleur poivre et sel et un pendentif qui ornait son cou, un symbole. Plus tard j'appris que c'était celui de la sagesse. Il m'a demandé de le suivre, et j'ai été presque forcé d'obtempérer, plus par curiosité qu'autre chose. C'est lui qui m'a tout appris, lui qui m'a aidé à faire mon deuil et à chasser cette colère qui m'animait. C'est lui aussi qui m'a raconté un tas d'histoires et de légendes sur son peuple, lui qui m'a réconcilié avec la vie, avec mon père. Je lui dois tout. Je crois bien que s'il n'avait pas croisé mon chemin, je serais sans doute à l'heure actuelle à New York, coincée dans les embouteillages du matin et où j'aurais sans doute mal tournée. Je peux lui dire merci, vraiment.

Je sursaute en entendant Jake aboyer. Il me sort de ma rêverie et je le vois filer à toute vitesse vers la porte, remuant la queue. Voilà mon père qui vient d'arriver, toujours à l'heure. Je dépose ma tasse dans le petit évier et je vais à sa rencontre, déposant un baiser sur sa joue. Aujourd'hui est un jour très particulier et il le sait. C'est l'anniversaire de la mort de ma mère, ça va faire quinze ans qu'elle nous a quitté et il sait que je suis toujours d'une drôle d'humeur ce jour là. Je suis un peu nostalgique de tout. Je me remémore de ma vie d'avant et de celle d'aujourd'hui.  Mon père me presse la main et me demande de le suivre, je sais où il va m'amener. Je sors du café en écrivant sur l'écriteau que je serais de retour dans une heure avant de le suivre. Je sais où il m'amène, c'est le même rituel depuis quinze ans...
La tombe de ma mère se trouve à New York, et si je pouvais m'y rendre, mon père a trouvé une toute autre façon de lui rendre hommage. On roule un petit peu avant d'arriver à la réserve où Yuma nous attend, comme toujours. Je descend de la voiture et le vieil homme me serre fort dans ses bras et c'est là que tout commence... Si je ne vais pas à New York me rendre sur la tombe de ma mère, il amène l'esprit de ma mère ici. On lui rend hommage chaque année, à chaque anniversaire de sa mort. Il est tôt, mais ce n'est pas grave, les esprits eux ne dorment pas. Est ce que j'y crois ? Dur comme fer. Je suis persuadée l'avoir vu et entendu une fois, ça fait très longtemps, et chaque année, j'espère que ce miracle va se reproduire. On s'installe et je laisse Yuma faire ses incantations. Je ne comprend pas son dialecte mais je sais qu'à chaque fois ça me berce. J'aime tout ce folklore, et même si au final c'est du "grand n'importe quoi" pour certain, moi ça me fait du bien. Une fois par an, je rend hommage à ma mère et je me sens ensuite bien mieux, même si je sais que la journée sera avec des hauts et des bas.  

De retour au café, je me sens mieux, je dois bien l'avouer... à moins que ça ne soit l'effet du callumé qui soit encore présent. Fort probable. Mon père s'installe à une petite table, Jake s'allonge à ses pieds et moi je prend place derrière le comptoir. Au final, tout est pareil, tout... oui sauf que la ville est en train de changer. Si au tout début lorsque j'ai débarqué ici je la détestais, aujourd'hui je l'aime plus que tout au monde et j'espère que le maire va revenir à la raison et cesser ses travaux d'aménagement. Bon de toute façon personnellement j'ai droit à ma petite vengeance tous les jours. Vous voulez savoir comment ? Je crache dans son café tous les jours et je le lui sers tous les jours avec un énorme sourire ! Bah quoi ? Je fais rien de mal... faut vivre avec son temps !

Tu viens de passer la cérémonie d'initiation haut la main et les esprits t'ont attribué comme animal totem la loutre, tu rejoins donc le groupe Jolly as otter. C'est trop la classe, ta fiche plait au staff et te voilà donc avec tes couleurs C'est trop chouette, on sait. Bref, c'est maintenant que tu entres en plein pied dans la vie active de FTWOTS. On attend de toi un minimum d'intégration et tout, pour que tu te sentes à l'aise et tout ça. Anyway. Pour commencer, n'oublie pas d'aller faire ta fiche de liens pour avoir pleins d'amis. Ensuite, tu peux même aller te créer un scénario ou une famille. Puis tout le monde sait que c'est mieux d'avoir un toit pour vivre ainsi qu'un métier pour gagner sa vie. Ensuite viens la partie RP. Ce qui est chouette, c'est que tu as moyen de gagner des points qui rapportent des petites surprises chaque mois. Et si tu aimes les sensations fortes The Spirit viendra dans tes rps mettre le feu. Sinon, si tu aimes les surprises, n'hésite pas à aller réclamer un défi.

Voilà, je pense que c'est tout pour le moment Le plus important, amuse toi avec nous A très vite