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 Le dernier souffle du vent [libre]

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Hateya M. Blackwood
Hateya M. Blackwood
Chants : 147 Arrivé(e) le : 22/07/2014
Avatar : Shailene Woodley

Age : 28
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MessageSujet: Le dernier souffle du vent [libre]   Le dernier souffle du vent [libre] EmptyDim 27 Juil - 15:36

Le dernier souffle du vent

Le dernier souffle du vent qui tombe lentement sur les branches des arbres. Un vent si calme pour cette journée d'été à Blackfeet. Le soleil qui se couche au loin et le crépuscule qui tarde à venir suivit par la nuit, sa soeur qui vous prend aux tripes et réveille en vous les peurs les plus profondes. Beaucoup d'être ont peur de la nuit, d'autres n'aiment pas le crépuscule et quand on voit les jeunes gens vivent la nuit, car rien n'est plus grisant que le noir pour accomplir divers méfaits dont on ne reparle jamais. Triste paysage que d'observer des hommes tombaient ainsi dans des choses aussi sombres, dans des bêtises qu'on aimerait supprimer du monde. Mais que deviendrait-il alors ce monde sans toutes ses divagations qui s'annoncent au rythme du vent ? Et parmi toutes ses magnificences de l'oubli, on pouvait voir une jeune fille aux cheveux bruns mélangés parfois à quelques mèches blondes, qui s'avançait dans la réserve. Ce magnifique endroit où elle avait grandi, où elle vivait par dépit, parce que sa mère refusait de vivre comme les modernes le faisait et qui pensait que si elle en bougeait pas de cet endroit son amour d'antan reviendrait la réveillé par un doux baisé. Mais ce n'était que des rêveries qu'une gamine ferait, tout comme Hateya le faisait lorsqu'elle courait avant dans la forêt en rêvant qu'un oiseau la saisisse et la fasse quitter cet endroit. Blackfeet, des habitants cheyennes, des barbares aux visages blancs, des touristes avec leur flash d'appareil photo et enfin la réserve si calme, si agréable qui devrait rester ainsi tant que des gens comme les Blackwood seraient là pour surveiller l'endroit. Activiste, ils n'étaient pas pacifique, elle le savait très bien. Cette famille qu'elle ne connaissait pas, qui l'avait accueillit dans leur maison alors qu'elle n'aurait pas dû aller pour éviter que les esprits ne la frappent. Mais cette épreuve avait été nécessaire pour qu'elle puisse avancer sur le chemin de sa propre destiné. Hateya aiderait ainsi son prochain à gagner en confiance et à croire que tout homme pouvait avoir une deuxième chance quoiqu'il fasse. Il fallait vivre pour nous, pour les autres et toujours aider. Car après tout dans ce monde égoïste, rien ne pouvait nous dire que si on appelait au secours quelqu'un répondrait à notre appel. Appeler au feu ! On répondra et les plus avantageux pourront peut-être sauver quelques babioles des flammes.

Elle marche, les pieds dans des sortes de chaussures de toiles qui ne l'empêche pas de sentir le sol sous ses pieds, le sol de terre. Elle pourrait y aller pieds nus. Dans sa main droite, elle tien ses chaussures de marches qu'elle utilise pour aller en ville. Hateya rentre chez elle, comme n'importe qui à cette période du jour, ou de la nuit. Habillé d'un long t-shirt marron et d'un short en jean abîmé par ses longues traversés dans la forêt pour aller chez elle. De nombreux bracelets ornent ses poignets, la plupart n'ont aucune signification excepté peut-être celui en cuir qu'elle trouva dans un coffre et qu'elle prit pour un cadeau de son père. Elle était jeune, mais elle a toujours gardé cette signification dans son coeur même si ce n'était pas le cas. Un souvenir d'un père inconnu, qu'elle ne connaîtra sûrement jamais, sauf s'il revient comme le prétend sa mère, mais dont elle n'a pas envie de voir. Elle passe devant le cimetière. Jamais y entrer à cette heure, c'est la règle. Le soleil diminue à vue d'oeil. Hateya s'arrête à l'entrée. « Ton grand-père est décédé alors que tu n'avais que cinq ans. C'est par lui que nous sommes là ». Les paroles de sa mère retentisse dans son esprit. Voudrait-elle communiqué avec le chef de la famille Blackwood ? Pourrait-elle y entrer, Hateya Blackwood à moitié cheyenne. Elle pose ses chaussures par terre à l'endroit où elle se trouve à l'instant même, puis elle enlève ses chaussures de toiles. Les bottes restent là tandis que son sac en bandoulière vient prendre position dans un buisson en attendant qu'elle finisse. Elle s'accroupit à l'entrée puis récite quelques paroles dans la langue Cheyenne afin d'apaiser les esprits de sa mixité. Non elle ne veut pas communiquer avec un esprit quelqu'il soit, elle veut juste pouvoir dire qu'elle sait qui est son ancêtre. Savoir qui a osé détourner les yeux du beau visage de sa mère alors qu'elle n'en était même pas coupable.

Les tombes s'élancent devant elle, mais aucun Blackwood ne figure sur les pierres. Elle s'aventure encore plus loin avant, afin de trouver une tombe qui semble appartenir à ses ancêtres. Hateya ne sait pas vraiment ce qui la poussé à venir ici. Et si les esprits voulaient la chasser ? Si jamais elle n'était pas la bienvenue ? Elle observe le nom de son grand-père graver sur la pierre. Le souffle du vent vient soulever ses cheveux. Il est beaucoup plus fort que tout à l'heure et la fait presque vaciller. Mais elle tien debout. Elle reste. Elle s'assoit alors devant la tombe. Pourquoi cette soudaine envie de parler à son grand-père ? Parce qu'elle aurait aimé le rencontrer, elle aurait aimé savoir pourquoi avoir agi comme ça, ne pas avoir brisé les règles pour garder sa propre fille auprès d'elle. Une famille détruite, une femme seule. Mais elle ne dit rien, elle laisse le vent léger souffler et le soleil continuer sa course jusqu'à se cacher derrière les arbres. Beaucoup de choses ont changé. Il n'aurait sûrement pas voulut voir tout ce que l'homme blanc fait aujourd'hui. Elle l'imagine alors sur un cheval, prêt à défendre la terre de ses ancêtres, cet homme si brut, si rude dont on lui a parlé que par énigme. Mais tout ce silence qu'elle crée autour d'elle ne semble pas durer. Une branche qui se brise sous le pied de quelqu'un et d'un coup la voilà sur ses jambes prêtes à affronter celui qui vient rompre le sommeil éternel des morts. Mais elle ne voit personne. A-t-elle rêver d'entendre quelque chose ? A-t-elle voulut, ne pas se sentir seule parmi les esprits ? Ou est-ce que quelqu'un est réellement avec elle en ce moment dans le cimetière ?

« Suis-je seule ? Ais-je rêvé ? Ou est-ce qu'un ombre se trouve en ce moment même avec moi ici ? Répondez !

Et si quelqu'un s'amuse à lui jouer des tours en espérant lui faire croire à l'avènement d'un esprit venus de l'au-delà, Hateya ne frissonnera pas. Elle reste, elle laisse faire.

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