Peu de gens croient en la réalité des exorcismes. Une fois qu’on quitte le confort d’une salle de cinéma, on ne fait plus partie de ce public qui est prêt à croire dur comme fer ce qu’il voit à l’écran. On retombe dans le scepticisme de la logique, et de l’absence du surnaturel. Ce n’est pas nouveau après tout : l’Homme a peur de ce qu’il ne peut expliquer, de ce qu’il ne peut contrôler. Sans doute est-ce pour cela que l’on recense très peu les divers cas de possession ; on met cela sur le compte de la folie, de la schizophrénie, ou d’un quelconque désordre mental. Il est tellement plus simple, et moins effrayant, de considérer une personne comme dérangée que comme possédée. La folie ? Nous avons les outils afin de lutter contre. Les Démons, là, c’est une autre paire de manches…

Je n’ai jamais aimé les exorcismes. Sans doute car j’en garde un souvenir marquant, pour ne pas dire traumatisant. Et que, or mis cet aspect, ces derniers ne finissent généralement bien… Mon premier cas de possession remonte à mes douze ans. Jusque-là, j’étais une fille plus ou moins normale et équilibrée. Enfin, je dis bien plus ou moins. Le fait est que, enfant, je prétendais entendre et voir des ‘choses’. Des petites voix qui résonnent tout autour de vous lorsque vous êtes seules dans une pièce. Des silhouettes qui se déplacent ou demeurent figer à l’entrée d’une pièce pour vous fixer avec malice et perversion. Des images et des sons que j’étais la seule à voir, à percevoir. Mes cris, mes peurs et mes angoisses de petite fille ne firent qu’exaspérer mes parents… Qui, comme toute personne rationnelle, finirent par se décider à me faire passer des examens psychologiques. Les spécialistes diagnostiquèrent une sorte de dégénérescence au niveau de la zone hypothalamique de mon cerveau. Selon eux, mes ‘illusions’ étaient un symptôme de ce dérèglement. Je fus donc placée sous traitement médical, condamné à devoir me bourrer la tête avec leurs saletés de cachets au goût exécrable.

Toutefois, à l’âge de mes douze ans, ce à quoi j’assistai était tout sauf une illusion. Conformément à la routine de chaque année, ma sœur, Angélique, de quatre ans ma cadette, et moi furent mises en ‘pension’ chez notre oncle, en Ecosse. Nous jouissions toutes deux d’un métissage franco-écossais. Ces vacances étaient alors une opportunité pour nous de retrouver une part de notre héritage culturel et familial. Sans compter le fait que j’appréciais d’avantage le charme de l’Ecosse, à la fois ancien, rupestre et d’avantage champêtre que ma ville natale de Nancy, en France. Bref ! Angie et moi-même étions destinées à passer nos deux mois chez mon oncle et sa famille pour toute la durée du mois de juillet et d’août.  Deux mois pour profiter de cet environnement, de cette ambiance et, surtout, deux mois pour retrouver ma cousine, Eleanore. Elle avait mon âge, nous nous entendions comme deux sœurs jumelles. Lorsque nous étions réunies, l’une n’était jamais sans l’autre et nous nous voulions inséparables. Au grand détriment de ma petite sœur qui se sentait parfois mise à l’écart, que cela soit autant volontairement qu’accidentellement d’ailleurs. Cette année-là, je m’attendais à un été rempli d’escapades, d’espiègleries et de folies en tout genre. Mais j’étais à des lieues d’imaginer que ce que nous allions vivre serait un tout autre genre d’aventure… Et que cela marquerait ma vie à jamais…

Dès notre arrivée, notre oncle m’informa qu’Eleanore était alitée depuis une semaine. Cette dernière ne se sentait pas très bien. A la fois pataude, épuisée et légèrement fiévreuse. Aucun d’entre nous ne s’en formalisait pour autant. Tout aussi bien Angie que mon oncle, ou moi-même, pensions que cela serait l’histoire d’encore deux ou trois jours tout au plus… Si seulement ! Si la fatigue de ma cousine était l’unique symptôme réellement visible au début de mon séjour, les choses se mirent à se compliquer une semaine et demi après mon arrivée. D’abord, il y eut les formes de visions, provoquées, selon le docteur, par la constance de sa fièvre. Ensuite, son comportement commença à devenir plus revêche. Elle se voulait plus sèche, plus directe et beaucoup plus virulente dans chacun de ses propos. La nuit ? Je devinai ma cousine en proie à des cauchemars. Chose dont j’eus la confirmation en allant dans sa chambre, un soir, alors qu’elle était en train d’hurler et de se débattre dans son sommeil. Lorsque je la sortis de sa torpeur, elle me sortit un nom latin : Akatlah. Elle me serait, me suppliait de l’aider, et pleurait en m’expliquant qu’il venait la chercher. Son délire devenait de plus en plus prononcé. Et, à l’époque, je ne savais absolument pas quoi faire !

Les jours passèrent ; son cas ne cessa d’empirer. Son teint devenait de plus en plus pâle, avec une touche jaunâtre maladive. Ses bras commencèrent à laisser apparaître des marques de mutilation. Mais, plus terrifiant encore, ses pupilles s’étaient nimbées d’un noir effrayant, tout comme sa voix s’amusant aléatoirement à devenir plus abyssal et à proférer des injures, des parjures et des malédictions en tout genre. Le médecin traitant de la famille fut totalement désarmé face à l’évolution de tous ces symptômes. Et c’est en dépit des circonstances que mon oncle, croyant, fit appel à un prêtre. A partir de la venue de ce dernier, Angie et moi fûmes écartées de notre cousine. Nous devions limiter nos contacts avec elle. Nous devions restées hors de portée. Ces consignes du prêtre, soutenues par mon oncle, ne changèrent absolument rien aux faits. Si je ne pouvais plus la voir, j’entendais parfaitement tous les bruits et tous les cris qui émanaient de sa chambre. J’avais la sensation que ma cousine était présente sans l’être. Comme si son corps demeurait là mais que son âme avait été volée et remplacée par un monstre quelconque. Je ne la revis plus jamais ; sauf lors de cet instant funeste où son corps quitta la chambre les pieds devants. Elle n’avait pas survécu à cet étrange traitement que l’on appelait exorcisme. Je venais de perdre ma meilleure amie, ma sœur, ma jumelle. Et je ne comprenais ni comment, ni pourquoi. Bien évidemment, mon oncle pris ses précautions en nous parlant simplement d’une maladie dégénérative. Des propos encouragés par mes parents, lorsque nous les retrouvâmes, nous parlant de folie dangereuse. Mais, une voix en moi ne cessait de me répéter que ma cousine n’avait jamais été folle. Et je ne cessais d’avoir de la curiosité pour ce mot : exorcisme.

Je commençai à consacrer mon temps libre à la recherche de documentation sur le sujet. Après les cours, je passai beaucoup de temps dans les bibliothèques afin d’en apprendre plus sur l’exorcisme et ce que les livres définissaient comme les cas de possession. Ce qui me marqua en premier lieu, ce fut surtout la rationalisation du phénomène avec l’avènement des sciences, de la psychologie et des études comportementales. Ce que je découvris en premier lieu comme des histoires fantastiques devint rapidement des causes de folies et de traumatismes que l’on ne pouvait, à l’époque, soit disant pas déceler et mettre en exergue. Toutefois, multipliant mes lectures au cours des mois et des années, quelque chose me chiffonnait dans toutes ces explications et autres schématisations scientifiques. En fin de compte, j’avais cette étrange sensation de découvrir un puzzle fabriqué et monté de toutes pièces. C’est comme si vous demandiez à un enfant d’observer un jouet rouge, un pot de peinture de la même couleur et d’expliquer comment le jouet a pu devenir rouge. Il se contente d’interpréter selon les éléments qu’on lui présente. Ce que je veux dire par là, c’est qu’une part de moi-même était presque frustrée de voir que les sciences n’avaient fait que de mettre des mots sur un cheminement afin de dénaturer le visage de la possession pour la transformer en maladie. Je mentirais néanmoins si je disais que je n’étais pas moi-même rationnelle. Cela étant dit, mes recherches sur l’exorcisme m’avaient, entre autre, guidé sur la voie de la démonologie et des créatures propres aux possessions. Je ne voulais pas accorder plus de crédit à ces histoires dites ‘inventées’ qu’aux ouvrages scientifiques. Mais il était tout aussi difficile de croire que l’ensemble des démons en présence dans tous ses ouvrages n’étaient que pure fiction. Surtout quand divers récits et cheminements se recoupaient entre eux.

Autant avais-je une part de mon âme d’adolescence traumatisée par le cas de possession de ma cousine, que je regrettais au fil des années à ne pas pouvoir assister à un autre cas de possession. Tous les cas que je trouvai étaient référencés, archivés, terminés depuis plus ou moins longtemps. Je ne sais pas si c’est de part cette frustration ou juste pour une curiosité devenant de plus en plus exacerbée pour ce genre de phénomènes qui me poussa à m’intéresser à une autre forme de faits étranges et inexpliqués. Mais le hasard me fit trouver le chemin d’un cas de maison hanté lorsque j’étais universitaire en journalisme. Des rumeurs, un article presque humoristique dans une feuille de choux sur le sujet avait attiré mon attention. C’était comme une évidence : il fallait que j’en sache plus à ce sujet. Je voulais traiter cette histoire dans le cadre de mon travail universitaire. A l’obsession que j’avais pu avoir pour les possessions et les exorcismes commença alors à se joindre le phénomène des maisons hantées et des esprits. Plus que de la simple interrogation, je découvrais, à mes yeux, une sorte de fascination pour tous ces sujets un peu étranges, bizarres, voire mystiques dans certains cas. Et puis, cela me donnait une bonne occasion de pouvoir combattre une ancienne gêne lors de mes toutes premières recherches : à savoir que je pourrais également imposer mon point de vue, mon interprétation. Et ne plus demeurer esclave du fantasme d’un côté, et de la science de l’autre. Je serais à même de pouvoir faire mes conclusions, de comprendre selon moi la nature de tous ces mystères. De savoir quelle serait la limite entre le réel et l’impensable.

Mes parents me critiquèrent souvent face à cette ‘passion’ que je développai pour cette forme d’univers. Ils ne le cautionnèrent tout simplement pas. Et plus d’une fois je dus faire face aux critiques comme quoi tout n’était pas en ordre dans mon cerveau après tout. Ils faisaient partie de ceux qui se réfugiaient derrière la folie même lorsque vous leur apportiez toutes les preuves par A + B qu’un évènement pouvait réellement être qualifié de surnaturel. Je n’avais pas besoin de leurs concours. Autant dire que ce n’est pas pour rien que je me trouvai un petit appartement le temps de finir mes études universitaires et de pouvoir m’éloigner de cette sphère parentale qui cherchait d’avantage à me raisonner et me couper les ailes dans la voie que j’avais volontairement choisie. Ce n’est qu’une fois mon master de journalisme en poche que je décidai de quitter la France. Je regagnai les terres de cette Ecosse si chère à mon cœur. Je renouai avec mon oncle et sa famille, je partis rendre hommage à ma cousine en me rendant sur sa tombe. Je me trouvai un petit logement et un petit boulot de gratte papier tout en attendant d’en découvrir d’avantage sur les phénomènes étranges. Trois mois de vie passèrent ainsi, dans un quotidien on ne peut plus banal et traditionnel. Voir trop traditionnel pour moi… Jusqu’à ce que je découvre ce site internet : un magazine de rédaction, un mensuel, qui se spécialisait précisément dans tout ce qui touchait à l’ordre du surnaturel, de l’occulte et de l’inexplicable. Mon hésitation fut tellement longue que trois jours plus tard, je me trouvai dans les locaux de la rédaction à Londres afin de passer mon entretien d’embauche.

Tel fut le signal de départ final de mon quotidien d’aujourd’hui. Être embauchée dans ce magazine m’a permis d’en apprendre et d’en découvrir d’avantage. Je traitai énormément de phénomènes liés aux esprits : des lieux hantés, des déclarations de Poltergeist, des personnes prétendant pouvoir communiquer avec les esprits et les morts, d’autres vantant les mérites d’une frontière menant tout droit vers le royaume des morts. Je connus bien des situations aussi particulières que singulières. Mais, autant laissez vos fantasmes de côté. A croire qu’une partie de moi-même n’avait pu s’empêcher d’être guidée par les raisonnements scientifiques car beaucoup des cas traités ne furent souvent que causes de phénomènes naturels, géologiques, voire de véritables cas de folies mentales. L’ensemble de mes affaires trouvèrent une conclusion logique, éloignant bien malgré moi une rencontre réelle et concrète avec tout ce qui touchait à l’impossible. Peut-être n’y avait-il finalement pas d’esprit, peut n’y avait-il pas de réels mystères, et peut-être que l’Homme aimait tout simplement se complaire dans un aspect surnaturel afin d’égayer son quotidien logique et rationnel.

Puis-je pour autant dire que je ne me suis jamais retrouvé face à l’illogique ? Non. Pas depuis peu, pas depuis ce renouement avec mon passé et mes origines. Je venais d’arriver dans l’Idaho. Je profitais de vacances dûment méritées avec ma sœur. Pour nos retrouvailles, nous nous étions mises en tête de faire le tour de l’Amérique du Nord. Un voyage, un road-trip entre sœurs pour profiter de ce temps que nous avions enfin réellement libre pour pouvoir nous retrouver. Des vacances qui avaient d’ailleurs commencées sous les meilleurs auspices. J’avais délaissé mon ‘monde’ pour me centrer uniquement sur l’instant présent. Néanmoins, c’est à croire que le Destin vous rappelle à lui lorsque vous tentez de lui tourner le dos. Car le début de mes vacances ne fut que de courte durée. Tout cela ne tenait que dans mon souhait, auprès d’Angie, de nous arrêter pour prendre un café dans un petit café local. Le genre d’établissement où vous pouvez vous contenter de rester cinq minutes avant de connaître tous les ragots de la ville. Je ne m’y étais pas arrêtée pour faire ma curieuse ou enquêter. Un simple rafraîchissement était indispensable avant que nous reprenions la route. Mais il fallut que j’entende cette conversation. Il fallut que je sois témoin de ces propos faisant preuve d’un cas de possession. Oui, de possession : la cerise sur le gâteau, ce que j’avais cherché depuis mes douze ans, depuis la mort d’Eleanore. Ce que je traquais depuis plus de quinze ans aujourd’hui. J’étais en vacance, avec ma sœur, loin de tout, loin de mon pays, loin de mon travail. Et c’est ici, dans une ville paumée dont j’oublierais sans difficulté le nom que je trouvai satisfaction vis-à-vis de cette quête de toujours.

Cette obstination fut lourdement payante. D’un commun accord avec Angie, cette dernière continuerait son voyage durant le temps de mon enquête. Elle ne m’en voulait pas, elle m’encourageait à le faire et à soulever ce mystère. Je dois bien reconnaître que son soutien a toujours été remarquable et m’a bien souvent aidé, surtout avec nos parents. Pour sa part, elle me promit de m’attendre dans une ville du nom de Blackfeet. Son choix s’était arrêté sur ce ‘patelin’ de par la culture cheyenne qui y résidait. Elle avait toujours aimé découvrir les peuplades et les civilisations de la même manière que je m’intéressais au surnaturel. Ainsi, bien que mon côté grande sœur ne voulait pas spécialement être séparé d’elle, je n’allais pas la priver de son propre plaisir alors qu’elle m’encourageait à enquêter. Nous nous quittâmes et je me donnai alors à deux cent pour cent dans l’étude de ce cas de possession. Difficile, au passage, de se faire accepter dans un petit village local lorsque l’on est étrangère, et d’autant plus lorsqu’on est journaliste. Je dus d’ailleurs mentir sur mes compétences, profitant de toutes les connaissances que j’avais englouties sur les cas de possession pour expliquer à la famille que j’avais assisté à plusieurs reprises à ce genre de phénomènes. Une stratégie payante… Et dont le spectacle que je découvris me ramena plusieurs années en arrière. Un cas aussi aggravé et poussé que celui de ma défunte cousine. Un monstre méconnaissable à la force et à la malice bien supérieure à celle qui résidait dans mon souvenir.

En près de quinze ans, la politique religieuse envers les exorcismes était devenue de plus en plus sévère. Le prêtre qui fut finalement appelé sur cette affaire m’informa que la religion elle-même tentait de maximiser les explications rationnelles et scientifiques. Mais la science, tout comme pour ma cousine, ne pouvait tout bonnement pas expliquer les folies de cette pauvre adolescente possédée. Il n’y avait aucune logique. Il n’y avait pas de troubles précurseurs, pas de signe de véritables folies, d’épilepsie ou encore de schizophrénie pouvant réellement être constaté. Si le prêtre ne m’autorisa pas à le reconnaître dans mes notes de journaliste, il reconnut, par son expertise, lui-même, qu’il s’agissait bel et bien d’un véritable cas de possession. Où était ma satisfaction là-dedans ? Je vous dirais simplement légère. Légère car je pouvais enfin trouver enfin des réponses par rapport au phénomène qui marqua mon adolescence. Mais, en dépit de cela, j’assistai à la fois à la dégradation d’une âme, à la violence d’une pratique religieuse fatale… Pour finalement devoir faire face à des funérailles émotionnellement lourdes et insupportables. La famille me demanda d’ailleurs d’écrire l’histoire de leur fille, d’écrire ce fait afin que l’âme de leur défunte ne tombe jamais dans l’oubli. Une promesse que je leur fis, indépendamment du silence que j’avais juré auprès de l’homme d’Eglise. Cette défunte aurait droit à la lumière sur son triste sort.

Je n’eus, cependant, pas le temps de travailler sur les débuts de cet article. Quelques notes griffonnées par ci, par-là, garnissaient mon notebook ainsi que mon bloc de feuilles. Je voulais rédiger tout cela tant que c’était encore frais dans ma tête et dans mon esprit. Mais je demeurais éternellement devant une page blanche, avec l’incapacité d’aligner les mots. C’est au cœur de ces vaines tentatives que je fus amenée à quitter l’Idaho… Et à prendre conscience du prix que j’avais à payer pour avoir obtenu ce que je voulais. J’étais dans ma chambre de motel cette nuit là. Mon téléphone sonna : c’était Angie. Sa voix était faible et en proie à la peur. Elle pleurait, m’appelait à l’aide, criait au secours. Mais, surtout, des fritures entravèrent notre communication : une voix grave et rauque se fit entendre durant ces interférences. Blackfeet… Damnation… Mort… Furent trois des mots que je parvins à clairement identifier au sein de cette manifestation inexplicable. Ni une, ni deux, j’embarquai dans ma voiture et fila tout droit vers cette ville du nom de Blackfeet. Surnaturel ou pas, pour la première fois, ce n’était plus ma préoccupation première. Il n’y avait qu’une chose qui comptait : retrouver et comprendre ce qui était arrivé à Angie, quel qu’en soit le prix à payer !

Tu viens de passer la cérémonie d'initiation haut la main et les esprits t'ont attribué comme animal totem l'élan, tu rejoins donc le groupe Proud as Moose. C'est trop la classe, ta fiche plait au staff et te voilà donc avec tes couleurs C'est trop chouette, on sait. Bref, c'est maintenant que tu entres en plein pied dans la vie active de FTWOTS. On attend de toi un minimum d'intégration et tout, pour que tu te sentes à l'aise et tout ça. Anyway. Pour commencer, n'oublie pas d'aller faire ta fiche de liens pour avoir pleins d'amis. Ensuite, tu peux même aller te créer un scénario ou une famille. Puis tout le monde sait que c'est mieux d'avoir un toit pour vivre ainsi qu'un métier pour gagner sa vie. Ensuite viens la partie RP. Ce qui est chouette, c'est que tu as moyen de gagner des points qui rapportent des petites surprises chaque mois. Et si tu aimes les sensations fortes The Spirit viendra dans tes rps mettre le feu. Sinon, si tu aimes les surprises, n'hésite pas à aller réclamer un défi.

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