Aya ϟ Regarde devant toi, il y aura peut-être la lumière.

Ayasha Munnell

la vie n'est qu'un instant, la mort un second

NOM(S) : Munnel. ϟ PRENOM(S) : Ayasha. ϟ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un soir d'hiver (le 12 décembre) à Blackfeet. ϟ AGE : Vingt ans. ϟ STATUT CIVIL : Célibataire. ϟ ORIGINE(S) : Cheyenne. ϟ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. ϟ METIER/ETUDE : La littérature et, de ce fait, elle travaille à temps partiel dans la petite librairie de la ville. ϟ CARACTERE : Forte, tête en l'air, un peu naïve, lunatique, rêveuse, douce, aimante, têtue, un peu rancunière, fidèle. ϟ AVATAR : Magdalena Zalejska. ϟ CREDIT : Tumblr & blue lagoon.

Souffre en silence du départ de son frère ϟ Sourit pour vivre, pour survivre ϟ Peux s'inquiéter pour les autres un peu trop rapidement ϟ Est un peu timide est, dans ces cas-là, à tendance à se mordre la lèvre ϟ Aime sa ville et ses origines ϟ Aurait aimée avoir un petit chat ϟ A longtemps maudit son frère pour être parti trop tôt ϟ Aimerait pouvoir revenir en arrière ϟ N'a pas eu de relation depuis le décès de son frère, en a eu quelques-unes avant ϟ Aime ses études et se donne à fond ϟ Ne sort plus beaucoup ϟ A tendance à être assez strict envers elle-même ϟ Essaye d'être aussi sage que possible pour rassurer ses parents ϟ N'aime pas trop les grandes étendues d'eau.

ϟ Depuis combien de temps vivez-vous à Blackfeet ? Depuis que tu as ouvert les yeux la première fois. Tu as toujours été ici, toujours été là, c'est chez toi. ϟ Aimez vous cet endroit ? C'est chez toi. Alors, oui, cet endroit est le plus beau à tes yeux. Là où il y a ta famille, tes origines. Alors, tu ne le quitterais pour rien au monde. ϟ La culture et les traditions Cheyennes occupent-elles une place importante dans votre vie ? Même si tu ne pratiques pas entièrement, tu suis les traditions avec ta famille. Parce que c'est quelque chose d'important pour vous, pour toi. ϟ Croyez-vous à la présence des esprits ? Oui. Pour toi, ils sont bel et bien là. Dérangés par ces travaux inacceptables. Tu hais le maire pour avoir osé faire une chose pareille ! Alors, si des choses arrivent, bizarres, étonnantes, ce ne peut être qu'eux, les esprits. Tu en es certaine.

PRENOM/PSEUDO : Milus. ϟ AGE : Vingt-trois ans. ϟ LOCALISATION : France. ϟ PERSO INVENTE OU SCENARIO : Un joli scénario. ϟ T'ES ARRIVE COMMENT ICI ? Bazzart. ϟ TU LE TROUVES COMMENT ? Il est beau et j'aime beaucoup le contexte qui est très intéressant. ϟ FREQUENCE DE CONNEXION : Environ 5/7 jours. ϟ DERNIER MOT : Vous êtes tous beau Aya ϟ Regarde devant toi, il y aura peut-être la lumière. 1067956795

Aya ϟ Regarde devant toi, il y aura peut-être la lumière. 1067956795

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Mon histoire

musique.

Larmes qui coulent.
Larmes qui gèlent.
T'avais froid, t'avais mal. T'avais encore du mal à comprendre. Encore du mal à te rendre compte. Et pourtant, ton corps, ton cœur. Lui, il avait compris. Qu'il était parti à tout jamais. Qu'il ne reviendrait plus. Pour t'embêter. Pour te sourire. Il n'était plus. Et toi, t'avais mal, t'avais froid. Froid de ne plus sentir son étreinte contre ton corps d'adolescente. Froid de te savoir seule ce soir. Seule sans lui. Tu n'arrivais pas encore à totalement comprendre. Tu voulais aller toquer à la porte de sa chambre. Mais, tu savais. Dans ton subconscient. Tu savais qu'il ne te répondrait plus jamais. Parti à jamais. Il t'avais abandonnée toi, ta famille. Seule. Tu l'étais maintenant. Là, recroquevillée sur ton lit. Seule. Sans lui. T'arrivais pas encore à bien comprendre. T'arrivais pas encore...

Larmes qui coulent.
Larmes qui gèlent.
T’arrivais pas, Aya. A reprendre le chemin de la vie. Des jours, des semaines. T’arrivais pas à accepter. Qu’il ne soit plus. T’arrivais pas. Alors, t’avais commencé, doucement, à te laisser partir à ton tour. Refusant la nourriture, refusant la vie. Parce que tu souffrais. Jamais. Non, jamais tu aurais cru avoir si mal un jour. Et pourtant, tout te semblais éteint, sans vie. La vie, ton corps, ta vie. T’avais si mal que tu te sentais engourdie, le matin, la nuit. Oui, Aya, t’arrivais pas. A reprendre le chemin de la vie. A reprendre le rythme. Restant statique sur une terre mouvante, sur un temps en constant changement. T’étais là, comme un intrus sur pause. T’arrivais pas, Aya.

Puis les larmes avaient cessé de couler.
Puis la vie avait repris doucement ses droits.
La première fourchette depuis longtemps. La première bouchée de nourriture pour ton corps devenu si maigre. Tu t'étais rendu malade. Au point d'inquiéter les médecins, au point de te geler. Parce que t'avais compris. Que t'étais en train de te tuer. T'avais compris, qu'il n'aurait pas voulu ça. Qu'il aurait voulu te voir heureuse. Toi, petite sœur. Alors, doucement, tu t'étais remise sur lecture. Doucement, t'avais refait tes premiers pas. Instables, timides. Mais, tu avançais à nouveau. Sous les sourires de ta famille. De tes amis. Tu avançais. Vers un futur incertain. Vers un endroit que tu ne connaissais pas. Plus. Mais, tu avançais à nouveau.

Et le temps était passé.
Et la vie avait continué.
Tu avais recommencé, et tu avais doucement prit des années. Tu avais peu à peu laissé place à la femme, quittant ton corps d'enfant. Et pourtant, tu ne pouvais l'oublier. Tu n'y arrivais pas. Malgré tes rires et tes sourires. Tu restais lointaine. Encore. Tu n'étais pas prête. A accepter d'être totalement heureuse, à accepter d'être vivante. Et pourtant... Pourtant, c'était là, ça te rongeais. Tu y pensais, de plus en plus. Oubliant ton frère. Tu y pensais de plus en plus, à te ronger le cœur. Parce que tu n'acceptais pas, de l'oublier pour lui. Tu n'acceptais pas de l'oublier pour ça. Et pourtant, lorsque tu le voyais, le croisais, ça te bouffais, te rongeais. Et tu voulais. Tu le voulais, lui. Même si tu avais peur, même si tu avais mal. Mal de penser à ça. Mal de le voir comme ça. Parce qu'il était si différent du Cami qui toquait à la porte pour voir ton frère. Si différent. T'avais parfois l'impression qu'il était comme toi. Dans un puits sans fond, mais, que contrairement à ton sourire, le sien n'avait pas réussi à se remontrer. Aussi faux soit-il parfois. Lui sombrait. Toi, tu survivais, aussi bien que possible. Aussi bien que demandé par les autres. Et pourtant, cette chose était arrivée, te rongeant, te bouffant. Prenant doucement la place de Tyee.

Et tu voulais pas.
Et tu pouvais pas.
L’oublier pour ça. L’oublier pour ton propre bonheur, pour te sentir encore plus vivante. Non, tu ne voulais pas. Aller vers lui. Aller lui parler, lui sourire. Parce que t’avais peur. T’avais mal. Mal de sentir ton corps si éveillé, mal de te sentir si vivante.