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 Écœuré, j'ai vomi mes rêves trop pieux. (cami)

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Cami S. Frye
Cami S. Frye
Chants : 330 Arrivé(e) le : 05/07/2014
Avatar : Will Higginson, le magnifique

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MessageSujet: Écœuré, j'ai vomi mes rêves trop pieux. (cami)   Écœuré, j'ai vomi mes rêves trop pieux. (cami) EmptySam 12 Juil - 20:09



Cami S. Frye
Je suis juste venu te dire : faut être heureux.
NOM(S) : Frye, hériter du grand ranch de Blackfeet. ϟ PRENOM(S) : Cami Sahale, prénom de son défunt arrière grand-père, cheyenne dans l'âme. ϟ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : né un certain 3 janvier, ici à Blackfeet. Cami n'a jamais déménagé et ne compte pas le faire de ci-tôt. ϟ AGE : 23 ans. ϟ STATUT CIVIL : célibataire, il ne veut s'attacher à aucune fille, il n'a pas le temps. ϟ ORIGINE(S) : cheyenne. ϟ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel, les jambes galbées, les seins ronds, les doux cheveux. ϟ METIER/ETUDE : a arrêté ses études à l'âge de quinze ans pour avoir des cours à domicile. Depuis ses 18 ans, il est sur la mutuelle de la ville. ϟ CARACTERE : solitaire, renfermé, silencieux, fidèle. ϟ GROUPE : Scared as rabbit. ϟ AVATAR : Will Higginson, le plus beau. ϟ CREDIT : tumblr, bazzart.

a une déformation du coeur, peut mourir à tout moment ϟ a peur de l'engagement ϟ n'est jamais tombé amoureux ϟ ne veut pas s'attacher par peur de partir trop tôt ϟ est très attaché aux traditions cheyennes ϟ pourrait passer sa vie près des chevaux, tellement plus sereins que les hommes ϟ donnerait sa vie pour sa petite soeur ϟ est très solitaire ϟ n'aime pas trop la compagnie des autres ϟ se fout littéralement en l'air ϟ fume des joints un peu trop souvent ϟ ne veut pas penser à sa maladie, fait tout pour l'oublier ϟ est le malheur de sa famille, toujours inquiète pour lui et pour ce qu'il fait de sa vie ϟ ne travaille pas ϟ ne peut normalement pas avoir de relations sexuelles ϟ est pourtant un pseudo coureur de jupons ϟ déteste les filles qui font trop attention à leur apparence ϟ adore la musique ϟ a le vertige ϟ fait de la guitare ϟ adore la photographie ϟ son meilleur ami est mort d'un accident de voiture.
ϟ Depuis combien de temps vivez-vous à Blackfeet ? Cami vit depuis sa naissance dans cette petite ville. Il n'a jamais bougé et ne veut pas. De toute façon, à quoi bon ? Si ça se trouve, à peine sera-t-il dans l'avion que tout sera fini. ϟ Aimez vous cet endroit ? Il n'a pas la réponse à cette question tortueuse. Cette ville, c'est la sienne. Il ferait tout pour la voir vivre encore longtemps. Elle l'a vu grandir. Et d'un autre côté, il la hait. Il hait ces gens qui connaissent tout de lui. Il hait ces regards de pitié, de tristesse et de peur. ϟ La culture et les traditions Cheyennes occupent-elles une place importante dans votre vie ? Sa famille est Cheyenne. Depuis toujours il est bercé dans ses traditions. Et il en est attaché. Encore aujourd'hui ses parents suivent les dernières coutumes et sont très à cheval sur cette culture. Encore plus du fait qu'ils tiennent le dernier ranch de la région. ϟ Croyez-vous à la présence des esprits ? Petit, il ne vivait que pour ça. Sa grand-mère lui lisait mille et une histoire là dessus. Les Cheyennes peuplaient ses rêves de petits garçons. Mais depuis qu'il est en âge de penser par lui même entièrement, il ne veut plus entendre parler de la moindre religion ou autres traditions. Il ne peut tout simplement plus y croire. Sinon tout serait différent. Sinon il serait heureux.  



PRENOM/PSEUDO : Suika sur le net, mais appelez moi Romane. ϟ AGE : 20 ans. ϟ LOCALISATION : Bruxelles. ϟ PERSO INVENTE OU SCENARIO : Inventé, ma sombre imagination a encore joué des tours. ϟ T'ES ARRIVE COMMENT ICI ? La belle Laurène. ϟ TU LE TROUVES COMMENT ?  Écœuré, j'ai vomi mes rêves trop pieux. (cami) 2429474410  ϟ FREQUENCE DE CONNEXION : le plus souvent possible mes amours. ϟ DERNIER MOT :  geek 




Dernière édition par Cami S. Frye le Dim 20 Juil - 9:31, édité 5 fois
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Cami S. Frye
Cami S. Frye
Chants : 330 Arrivé(e) le : 05/07/2014
Avatar : Will Higginson, le magnifique

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MessageSujet: Re: Écœuré, j'ai vomi mes rêves trop pieux. (cami)   Écœuré, j'ai vomi mes rêves trop pieux. (cami) EmptySam 12 Juil - 20:09

Alors arrête de courir et de croire que t'iras mieux
Dans une chambre trop noire, trop sombre, un jeune garçon est assis. Un long silence l’enveloppe. Le berce et le terrifie. Il a mal. Ses mains d’enfants sont crispées sur son t-shirt rouge. Il pleure. Il fait nuit, tout le monde dort. Il souffre. Il aimerait bien que sa maman vienne l’aider. Lui dise qu’il ne fait qu’un rêve, que demain tout ira mieux. Qu’il faut être heureux, reconnaissant. A la vie. A tous. Il suffoque. Son cœur s’emballe. Encore plus fort. Encore plus haut. Il voit trouble. Mais il faut sourire. Toujours, encore. Il ne sent plus ses doigts, ses pieds, ses mains. Il sombre. Toujours plus loin. Dans un dernier effort, il trébuche, se cogne la tête contre son meuble de chevet. Un cri s’échappe de sa gorge en feu. Il ne faut pas réveiller les autres. Il faut être heureux. Tout n’est qu’un jeu, un rêve, un cauchemar. Au loin, il entend quelqu’un hurler. Il sourit. Faiblement. Tout ça n’est qu’un jeu. Doucement, il se sent soulever, serrer contre un autre cœur qui bat follement. Il est enfin bien. Il peut fermer les yeux, sans se soucier de l’avenir. La personne sent bon. Signe du paradis infinis. Puis de toute façon, Ils sont là. Depuis toujours et pour toujours. Les esprits. Il y croit le petit, il y croit. Encore plus en cette douce nuit d’hiver. Vouloir ou pouvoir, deux verbes tellement proches et tellement opposés, pour lui, ils veulent tout dire. L'envie et le désespoir. Le noir et le blanc. L'amour et la haine. La tristesse et la joie. Vouloir courir, pouvoir regarder les autres courir. Seul. Il voulait pouvoir hurler, crier, courir et ne jamais revenir, pour s'échapper de ce lieu étouffant, de cet espace exiguë. Trouver cet endroit, ce remède, faire de lui un être humain normal, un garçon pouvant faire toutes ses choses, et non plus juste espérer. Mais il reste là, assis à attendre que le temps passe, que le temps l'emporte et s'écoule loin de lui, termine sa course folle du haut d'une falaise, sautant comme un oiseau au dessus des marées. Riant des autres, morts en bas. Une autre vie, un autre cœur, un autre lui. Croulant sous la pitié, éclater, s'ouvrir, découvrir. Acharnement, désespoir. Sans savoir où il va, il continue d'espérer, de croire à tout ça, mais rien. Battement léger, battement sourd. La nuit continue d'avancer chaque jour vers lui. Ses bras se referment, l'étouffe pour doucement l'emporter loin de ceux qui lui sont chers. Les ténèbres arrivent, il doit se battre mais ne sait plus, n'en peut plus. Après tout, pourquoi ? Il est condamné. Se battre est trop fatiguant. Il espère mais ne fait rien. Il court, vole, crie. Ses pensées sont confuses, noires, embrouillées. Il joue avec eux, ces petits garçons à qui tout sourit. Et lui, il joue et continue d'espérer qu'un jour il arrivera à courir réellement, à être avec eux et non plus à croire, à imaginer tout ce bonheur enflé dans son cœur trop petit, trop étroit. Son souffle lui manque, il doit s'arrêter.

Il a quinze ans aujourd’hui. Habitant de Blackfeet depuis toujours, il vient d’apprendre qu’il ne vivrait pas longtemps. Que l’effort est interdit et que la mort l’attend au tournant d’une rue. Il a vu sa mère s’effondrer, son père hurler. Sa sœur pleurer et son petit frère se cacher. Il a vu sa famille se décomposer d’une telle atrocité. Lui ? Lui, il ne veut pas y croire. Il a tellement prié les esprits. Il leur a fait des offrandes, des paroles et des confidences. Ils doivent être avec lui. Ils ne peuvent approuver ça. Mais Cami comprend aussi que tout ça, ce n’est peut-être que du pipo. Peut-être qu’au final, ils n’existent en aucun cas. Qu’il s’est fait berné, depuis toujours. Sinon ils n’auraient jamais accepté qu’il tombe malade. Ils n’auraient jamais permis ça. Les croyances du jeune garçon tombent, se détruisent. Comme il a détruit sa famille. Il sait qu’elle l’aime plus que tout, mais la peur de le voir disparaître les bouffe. Alors il s’est promis de toujours se montrer fort. De toujours dire que tout va bien. Parce que tout va bien. Tout ce qu’il a, c’est une bombe prête à éclater devant ses yeux. Sur lui. Mais il s’en fiche. Il s’est promit d’être un meilleur fils. Mais il est loin de se douter que jamais il n’arrivera à tenir pareille promesse. Mais pour l’instant, il y croit. Il faut être heureux. Heureux. Heureux. Heureux.

« Cam’ putain tu fais chier, rend moi ça » « Pourquoi ? Il y a quoi dedans ? T’as peur que je découvre que t’es gay ? » Silence. « Qu… quoi ? » Le jeune homme sourit. Il est fier de son petit manège. Comme toujours. Il se sent puissant, fort face à ce petit jeune qui est son frère. « Oh arrête, je le sais depuis que t’es haut comme trois pommes » Même si il a toujours jouer le rôle du grand frère emmerdeur, il l’aime. Plus que tout. Son petit frère, son deuxième lui. Il veut son bonheur. Il veut qu’il soit heureux à un point inimaginable, pour que sa disparition ne lui laisse pas de traces. Il ne veut pas qu’il pleure. Qu’ils pleurent. Il n’est pas le fils rêvé. Il sort, boit, s’énerve. Il ne veut pas être le parfait fils qu’ils ont perdu trop tôt. Il se donne un rôle. Ne leur montre jamais de marques d’affections, après tout, à quoi tout cela pourrait bien servir ? « Tu… tu vas pas le dire hein ? » Cami ose un sourcil. Son frère peut parfois être vraiment con. « Gamin, tout le monde le sait. Maman a même acheté le livre « les gays pour les nuls » quand tu te seras décidé à lui dire. Tu sais, pour que tu sois un peu moins nul » Et il s’en va, ricanant sous cape. Sa famille a toujours été ouverte. Depuis qu’ils savent pour sa maladie, ils ont abandonné tous leurs préjugés. Ils sont ouverts au monde, toujours aussi persuadé qu’ainsi un miracle se produira. « Cami tu fais chier ! » Un cri lointain, un ricanement. Il aime l’emmerder. « Laisse le tranquille pour une fois ! » Cami tourna la tête. Sa sœur est devant la porte de sa chambre, les poings sur les hanches. Les sourcils froncés. Elle passe sa vie à le réprimander. Fais pas ci, fais pas ça. Repose toi. Lâche cette caisse. Ça l’énerve. Il ne veut pas qu’on prenne soin de lui. Il veut vivre. Avant de mourir. Il a toujours été très éloigné de sa petite sœur. Il sait aussi qu’elle l’adore. Son grand frère. Mais il ne veut pas de ça. Il ne veut pas qu’on s’attache, qu’on l’aime, qu’on l’admire. C’est un petit merdeux. Et il fait tout pour. « Retourne dans tes livres binoclard ». Il voit dans ses pupilles bleues qu’elle est blessée. Comme toujours. Il sait qu’elle va pleurer, dès qu’il aura le dos tourner. Il l’entend tous les soirs. Et ça lui fait mal. Mais il ignore. Comme il ignore tout depuis des années. Et pour toujours.

« Salut, Tyee est là ? » Cami se tient debout, devant une porte à peine plus haute que lui. En plein cœur du quartier cheyenne. Il aime cette ambiance, ces décors, ces douces mélodies qui parviennent à ses oreilles. Une heure que Tyee devait le rejoindre au ranch, et toujours pas de nouvelles de cet imbécile. Cami s’est donc finalement décidé à aller le chercher par la peau du cou pour l’amener avec lui. Sauf que c’est sa petite sœur qui ouvre, A. Il ne se rappelle jamais de son prénom, mais à quoi bon ? Même son frère l’appelle A. Juste A. Elle est petite. Ses longs cheveux noirs tombent en cascade sur son dos. Elle a toujours l’air dans la lune, un peu en dehors de la réalité. Et elle est belle. Cami ne peut le nier. Elle a tout de la beauté cheyenne. « Oui, il joue. » Contrairement à beaucoup, elle n’a jamais semblée timide face à Cami. Mais c’est à se demander si elle le voit. Elle, qui est toujours dans un autre monde. « Euh, bien. Ouais, d’accord, je vais le chercher ou… ? » Mais elle est déjà partie. Chantant pour elle-même. Cami ne sait jamais comment réagir face à elle. Haussant finalement les épaules, il entre dans la petite maison. Tyee est bien là, assis devant sa télévision, à jouer à un jeu totalement débile. « Deux secondes mec ! Deux secondes ! J’ai bientôt fini mon niveau ! » Toujours pareil. Mais Cami ne peut s’empêcher de sourire.

Il se détruit. Il les détruit. La vingtaine est passée, il a surpris cette conversation. Celle où il apprend qu’il ne passera surement pas les trente ans. Et ça fait mal. Ça fait mal bordel, parce que tous ses rêves, toutes ses envies s’envolent, se cassent, tombent dans le néant d’une mort trop tôt. Il porte le poids du monde sur ses épaules. Alors si c’est pour vivre que quelques années, à quoi bon faire attention ? La drogue est devenue sa meilleure amie. Les bouteilles d’alcool ses confidentes. La solitude, son âme sœur. Il ne veut pas de leur pitié, de leur tristesse et de leurs larmes. Lorsqu’il a apprit son destin funèbre, il était au chevet de Tyee. Son voisin, son ami, le seul qu’il n’ait jamais respecté. Une soirée, un accident, un au revoir précipité. En plus de perdre sa vie, de la voir s’échapper entre ses mains, Cami a aussi assisté à la mort de son ami.  Ce fut trop. Pas assez. Le gouffre et la fin. Soupirs, désespoirs. Il se sait condamner. La seule chose qui l’apaise, c’est qu’il retrouvera Tyee. Car si Ils ne se sont pas montrés pour sa vie, Ils seront là, il y croit. Il espère. « Cami… il faut rentrer maintenant. » Le jeune homme lève la tête. Jolan le regarde, debout, près de la porte. Il ne peut se décider à partir. Il ne veut pas le quitter, pas encore. « Encore deux minutes » « Grand frère, c’est fini, viens, rentrons ». Dans un soupire lasse le jeune brun se lève et dans un dernier regard, passe la porte. Il ne le reverra jamais. Alors il s’enfonce. Pour lui, pour eux. Dans les ténèbres sans fin, il creuse toujours plus. Il rejette tout le monde, il hurle sa peine au silence. Ses parents ne savent plus quoi faire. Kaya ne veut plus le voir, Jolan essaie toujours de le ramener. Mais rien à faire, il les déteste, tous. Il se referme, perd les pédales. Il se tue à petit feu.

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