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 Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy

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Nicholas Marlow
Nicholas Marlow
Chants : 40 Arrivé(e) le : 21/07/2014
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MessageSujet: Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy   Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy EmptyMar 29 Juil - 11:55

Baby you're crazy!
Nicholas & Daisy


« Éteins cette télé… »
Il dit qu’il allait le faire, une fois qu’il aurait terminé de nouer ses lacets. Je répondis d’un feulement contrarié en enfouissant ma tête sous mon oreiller.
Pauvre tâche, vociférai-je intérieurement, t’vas voir ta gueule une fois que tu m’auras ramené ma bouffe.
« La télé… Jas… La télé, putain ! »
Pas de réponse et pour cause : la porte avait déjà claqué et sans pouvoir les entendre par-dessus les bang bang, taïauuuuuut ! et autres crac boum hue du western que braillait le poste, je devinais les pas de mon frangin qui s’éloignaient déjà dans le couloir. Le juron mou sur mes lèvres encore pâteuses et sans prendre la peine de soulever mes paupières gonflées de sommeil, je tâtonnai sur la tablette à la recherche de la télécommande ; je parvins ce faisant à éjecter le verre d’eau heureusement vidé plus tôt dans la nuit et qui tomba sur la moquette dans un bruit mat. D’la merde, ce serait le boulot des femmes de ménage, pas le mien. Je scannai encore la surface mais après trente secondes d’efforts aussi incommensurables qu’infructueux retombai endormi, visage enfoui dans l’oreiller, bras pendant hors du lit et ronflement allègre, imperturbable malgré les cris de guerre qui s’élevaient dans la chambre.
J’étais en train de mettre une claque à Jason parce qu’il avait ramené de la tarte à la banane pour le petit déj alors que j’avais explicitement demandé de la tarte aux pommes quand je fus tiré presque en nage de ce cauchemar — vos gueules — par des coups sourds qui, je le compris après avoir vainement tenté de les étouffer en m’écrasant l’oreiller sur la tronche, ne venaient pas du film qui tournait toujours en bruit de fond mais de la porte. Je m’extirpai de sous mon oreiller et me redressai, le cheveu en pétard et le sourcil crispé.
Hé quoi, je sais qu’t’es con mais de là à pas savoir tenir un sac de course d’une main et ouvrir une porte de l’autre…
C’est qu’il insistait en plus, l’animal.
Bordel de merde de pute à queue, me dites pas que cet abruti congénital a oublié ses clefs !
Tout bien réfléchi, c’était l’explication la plus plausible et je n’avais désormais plus le choix que de me lever ; je repoussai les couvertures en grommelant et tricotant des mollets avant de grimacer en sentant les picotements de la moquette bon marché sous mes pieds.
On aurait pu aller au Mercure mais nooon, évidemment que non ! Il a fallu qu’on décide de se la jouer profil bas et qu’on atterrisse dans ce trou à rats avec des matelas niqueurs de dos, des draps qui grattent et de la moquette qui pique, forcément, sinon c’est pas drôle !
Je chopai mon pantalon jeté la veille au pied du lit, le passai en vitesse et sans prendre la peine de le boutonner, commençai à traîner les pieds en direction de la porte. J’allais certainement m’effondrer de nouveau juste après, alors pas la peine de mettre mes lentilles pour un si court trajet. C’était ce que je pensais jusqu’à ce que mon petit orteil ait la soudaine envie d’aller dire bonjour à la roulette du sac de Jason qui traînait en plein milieu du chemin. Grognant un « Aoh ! Shit ! » de douleur, j’attrapai mon pied et me mis à sautiller tel un flamand rose sous amphétamines. Riche idée qui m’envoya droit dans une chaise certainement placée là par Nanabozo le Grand Lapin juste histoire de me faire chier et qui non contente de me faire perdre l’équilibre, craqua sous le poids de ma chute.
« JEEZ ! FUCK !!! beuglai-je en roulant par terre. C’est bon ! ajoutai-je sur le même ton tout en me redressant péniblement alors qu’une nouvelle série de coups retentissaient à la porte. Ça va, j’arrive, putain ! »
Mes doigts léchant le mur, j’atteignis bientôt la porte et trouvai les clés sur la serrure.
« Espèce de trou du cul ! aboyai-je en tournant la poignée. J’espère que ça valait le coup et que t’as pas oublié les bières sinon je t’émascule avec un décaps… »
Ma phrase resta en suspend quand la porte ouverte révéla une silhouette qui même floue ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle n’appartenait pas à Jason. Je me passai une main sur le visage et plissai les yeux en essayant de faire le point : c’était plutôt petit, du moins plus que moi, avec une masse de cheveux blonds sur la tête et d’après l’oscillation du corps, ça appartenait au genre féminin. Ç’aurait pu être n’importe qui, de la femme de ménage à une parfaite inconnue, mais la première chose, aussi improbable soit elle, qui me vint à l’esprit et que sans réfléchir je soufflai d’un air de poisson hors de l’eau fut :
« M’man ?! »
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Daisy Marlow
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MessageSujet: Re: Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy   Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy EmptyMar 29 Juil - 13:10


I promise to depart, just promise me one thing.
Nicholas & Daisy

La cigarette que je venais de mener un instant plut tôt à mes lèvres se consumait lentement entre mes doigts, tandis que je restais là, observant ce petit hôtel qui ne payait vraiment pas de mine. J'étais plus qu'heureuse que ma sœur et moi ayons opté pour le Mercure, qui certes détonnait dans un lieu tel que celui-ci, mais offrait un véritable confort qu'heureusement, nos deux paies conjuguées nous permettait d'avoir. Une chambre, histoire d'économiser, juste le temps d'avoir ce que nous voulions et d'enfin tourner cette maudite page... ou non. Mais cet endroit était le pire trou du cul du monde qu'ils auraient pu trouver, car j'étais indéniablement une véritable citadine. D'ailleurs, le Nouveau Mexique me manquait rien que pour sa température, heureusement que j'avais pensé à emporter ma veste en cuir qui reposait sur mes épaules à cette seconde, me préservant de l'air frais ambiant.

Nous avions bien essayé le Mercure avant que je vienne jusqu'ici. Je m'étais montrée charmeuse, j'avais parlé de mon cher mari dont je portais le nom et à qui je voulais faire une visite surprise, sorti une photo, mais rien, il n'y avait pas de traces des deux frères là-bas. J'avais finalement laissé ma sœur et découvert qu'il y avait un autre endroit où loger dans cette ville. J'étais donc arrivée jusqu'ici et j'avais recommencé mon manège qui avait heureusement porté ses fruits. Ils avaient une chambre, j'avais même obtenu le numéro après quelques minutes, et le silence du réceptionniste de ne rien dire à personne, sinon cela gâcherait tout. Je me fumais juste une dernière cigarette en attendant que mon gigolo de beau-frère s'en aille, ou que je tombe directement sur Nicholas. Le choix serait vite fait... ou alors j'en aurais assez et je monterais quitte à me retrouver face aux deux. Mais il fallut que le destin décide que ce soit Jason qui sorte et me laisse donc le champ libre pour aller voir son frère à la seconde où j'allais me résoudre à écourter ma pause cigarette. Me dissimulant, j'attendis qu'il s'éloigne avant de rentrer à l'intérieur de l'hôtel. Un sourire de connivence avec le réceptionniste et je me dirigeais vers la chambre que les garçons partageaient.

Cela faisait des heures que je n'arrêtais pas de ressasser ce que j'allais bien pouvoir faire si je me retrouvais face à lui, comment j'allais me conduire, ce que j'allais lui dire. Une seule chose persistait, je comptais bel et bien l'emmerder et lui signaler que nous étions en ville pour qu'il comprenne bien qu'il n'allait pas se débarrasser si facilement de nous. Hey Darling, t'as quand même pas cru que ce serait si facile ? pensais-je au moment où je frappais à la porte, mais la télé était plutôt forte, ou alors il faisait... une bataille rangée à l'intérieur de la pièce. Et ce n'était pas parce que je n'avais pas de réponse que je comptais arrêter de frapper. Aussi insistais-je de manière répétée, jusqu'à entendre des grognements, et un bruit de... Mais qu'est-ce qu'il foutait là-dedans ? Tout ce que je savais c'était qu'il n'arrivait pas assez vite à mon goût et que je n'allais sûrement pas repartir avant qu'il ait ouvert la porte. Et... un sourire aux lèvres, en l'entendant crier, je compris qu'il pensait que j'étais son frère... "Raté chéri." murmurais-je pour moi-même tout en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille, juste avant que j'entende les clés sur la porte et que je me retrouve face à mon très cher mari bien loin de gagner le prix d'homme le plus sexy du monde vu son état, tandis qu'il ravalait l'insulte pour son frère et me fixait comme un poisson hors de l'eau. Je le laissais donc m'observer une seconde, et je retins un éclat de rire lorsqu'il me prit pour sa mère en me mordant la lèvre. Pas de lentilles à l'horizon... le pauvre petit chéri qui ne réalisait pas encore qui il avait face à lui et songeait à sa petite maman. Adorable, vraiment.

J'avançais vers lui, posant une main sur son torse pour venir lui souffler d'un murmure pouvant appartenir à n'importe qui contre ses lèvres... "Pas vraiment." avant de laisser les miennes s'en emparer, mes doigts glissant sur son torse jusqu'à venir s'insinuer à l'intérieur de son pantalon laissé ouvert, jouant volontairement avec sa virilité d'une suggestivité non équivoque. Le genre de chose que je n'avais jamais plus réalisée avec lui depuis notre mariage, alors que ma langue s'entortillait lascivement autour de la sienne, que mes doigts se faisaient musiciens. De quoi... réveiller son désir et le laisser dans sa merde, aussi tendu qu'une trique alors que je ne comptais très certainement pas aller plus loin. Ainsi, le repoussant, je pénétrais déjà à l'intérieur de la chambre, observant les lieux. "Si ta maman te faisait ce genre de gâterie, je crois que ça m'expliquerait pourquoi t'es un tel boulet, Trésor." dis-je avant de m'installer sur l'un des lits comme si j'étais chez moi. "Des nouvelles de mon argent ?"


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Nicholas Marlow
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MessageSujet: Re: Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy   Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy EmptyMar 29 Juil - 20:27

Baby you're crazy!
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Je savais avant même que mon onomatopée ne s’étouffe dans ma gorge qu’il ne pouvait s’agir de ma mère et j’en eu rapidement la confirmation : ma mère m’aurait mis la main dans la gueule, elle ne l’aurait pas glissée sur mon torse ; ma mère m’aurait postillonné cruellement à la tronche, pas susurré sensuellement sur mes lèvres et, définitivement, ma mère n’aurait pas fourré sa langue dans ma bouche ni ses doigts dans mon calbut. Cette image dégueulasse n’eut heureusement pas le loisir de s’attarder trop longtemps dans mon esprit qui s’embua soudain sous l’afflux sanguin qui me monta à la tête et pas que. Une petite voix me suggérait cependant qu’il eût peut-être été judicieux de me renseigner sur l’identité de ma bienfaitrice, parce qu’une meuf qui se jetait sur vous sans dire bonjour ni merde, c’était quand même chelou ; à moins que ce ne fût un péripatétipute envoyée par mon cher frangin en guise de petit déj et dans ce cas, si je n’étais pas réticent à l’idée de remplacer une part de tarte par un plat de moules, il était néanmoins dans l’intérêt de tout le monde que la donzelle eût apporté des bières parce que c’est bien connu : après l’amour, une clope, une pinte, une claque sur le cul et au lit. Une fois ces délibérations effectuées, je ravalai l’expression de merlan frit que je me savais afficher, fermai les yeux et par, disons, réflex ou conscience éthique car à l’heure rien ne me disait que je n’allais pas trouver un cigare à moustache entre ses cuisses, j’agrippai son sein à pleine main : check, c’était des vrais. J’eu une seconde d’hésitation, me disant que rien ne me garantissait qu’elle fût agréable à regarder mais après réflexion, étant donné que j’y voyais queud’, je pouvais aisément m’en battre le coquillard avec une pince de homard femelle et décidai donc d’examiner ses amygdales d’un peu plus près.
Bon d’accord, cessez de m’agiter ce thésaurus de la crédibilité sous le nez, j’avoue : ça faisait trop longtemps que j’avais pas tiré ma crampe pour avoir autre chose en tête que « oh putain trop bonard » mais pardonnez-moi d’avoir essayé de sauver les apparences et de ne pas vouloir d’emblée passer pour le dernier des primitifs.
Ce fut donc sans chercher midi à quatorze heures que je me laissai faire et, une fois mon ahurissement passé, octroyai à mes mains la liberté de se balader à leur aise sur les quelques centimètres carrés de peau qui m’étaient offerts tout en m’abandonnant à la chaleur que me procuraient ces caresses. Chaleur qui ne retomba pas quand, d’une pression de la paume dans mon estomac, elle me repoussa, bien qu’à l’excitation vint se mêler la frustration et bientôt la colère quand, d’une voix qui me semblait désagréablement familière, l’allumeuse en libre-service mentionna ma mère avant de me qualifier de sphère en fonte communément enchaînée au pied des taulards, du moins dans tout bon film de l’âge d’or hollywoodien qui se respecte.
« Je vais t’en foutre un quelque part, de boulet, raillai-je en la suivant des yeux s’installer sur le lit. Elle est où la conscience professionnelle, là ? Tu crois que ça va s’pomper tout seul peut-être ? demandai-je en agrippant l’inconfortable bosse qui étirait le tissu de mon boxer. Pour qui tu t’prends, bitch ?! »
Elle n’eut pas besoin de répondre à cette question car la réplique qui suivit suffit à lever le voile sur son identité : cette phrase, je la connaissais trop bien ; j’y avais droit une fois tous les mois, toujours crachée sur le même ton diaboliquement sirupeux qui allait si bien avec la flamme vénale qui brillait inlassablement dans les yeux de ma fieffée salope de femme.
Les bras et la mâchoire m’en tombèrent.
C’est pas possible, c’est un cauchemar. Non mais pitié là, renvoyez-moi la tarte à la banane, plutôt mille fois ça que elle !
Je restai de longue secondes immobile et silencieux, fixant d’un air je ne peux le nier, parfaitement idiot, son visage flou que je savais néanmoins braqué sur moi.
Ok Nico, c’est le moment où tu souris et sors quelque chose d’aussi mordant qu’intelligent pour bien lui rabattre le clapet à cette pétasse.
« J’sais pas, regarde dans ton CUL ! »
Bravo Nico.
Je me passai les mains sur le visage en poussant un long grognement de frustration puis pointai Daisy d’un doigt autoritaire.
« Tu bouges pas, tu touches à rien. Capisce ? »
Les bras tendus en avant, je m’approchai de la table de nuit que je parcourus à la recherche de ma boîte de lentilles. Qui bien sûr avaient disparu de la circulation. Normal.
« Super, putain, manquait plus qu’ça. »
Je m’agenouillai, me penchai et me mis à tâtonner la moquette au pied du lit, entreprise qui se révéla trop rapidement infructueuse à mon goût. Feulant de frustration, je continuai néanmoins mon exploration en boycottant obstinément l’idée de demander de l’aide à Daisy à laquelle je lançai un sec :
« Qu’est-ce que tu fous ici, bordel ? »
Mes doigts rencontrèrent un objet que j’identifiai avec déception comme le verre que j’avais fait tomber plus tôt ; je le balançai rageusement par-dessus mon épaule et n’eus pas un haussement de sourcil quand retentit le bruit de son éclat contre allez savoir quelle surface. Gros-Jean comme devant autant sur le plan lentillaire que celui de ma liberté trop vite arrachée, je me redressai, m’asseyant sur mes talons, et haussai les bras avec un soupir d’exaspération.
« Putain… T’as toujours pas compris le message ? Faut que j’te le dise en quelle langue ? »
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Daisy Marlow
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MessageSujet: Re: Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy   Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy EmptyMar 29 Juil - 20:57


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Nicholas & Daisy

Le faire chier en le laissant sur sa fin ? Objectif plus qu'atteint ! J'en fut certaine lorsqu'il s'avança dans ma direction, m'insultant et me demandant si ça allait se pomper tout seul. Un sourire plus que moqueur aux lèvres, je ne pris même pas la peine de lui dire ta femme, trou d'uc., à la place, mon insatiable question dévalait mes lèvres et lui disait clairement mon identité sans avoir à me présenter plus que nécessaire. J'étais, à ma connaissance, la seule, avec ma sœur, à venir réclamer de l'argent aux Marlow. Savoir que je portais son nom me donnait parfois envie de vomir... appartenir à la même famille que ces deux dégénérés du bocal, très peu pour moi ! Mais cela faisait parti du plan, j'avais même couché avec ce type complètement bourré qu'il était pour que notre plan fonctionne et qu'il ne puisse pas dire que le mariage était nul. Non, je n'allais tout de même pas lui laisser une chance de m'échapper avec mon argent... J'aurais préféré être plus rapide et qu'il n'ait pas encore tout dépensé, mais s'il désirait me faire croire que de l'argent n'était pas entre temps déjà passé entre ses doigts, il pouvait toujours aller se finir au-dessus des chiottes, parce que je ne comptais sûrement pas partir. Confortablement installée sur ce lit qui... ne me faisait vraiment pas regretter le choix du Mercure, je haussais les yeux en direction du plafond à sa si jolie réplique. Inutile de répondre à sa provocation, parce que je sentais bien qu'il était tant frustré qu'emmerdé par ma présence... j'étais déjà victorieuse en un sens. Sauf que quand il m'ordonna de pas bouger et de ne rien toucher, j'éclatais de rire, moqueuse...

"Sinon quoi Connard ? Tu vas m'attacher ? Faudrait déjà que t’arrive à voir ta queue !" répliquais-je pour clairement lui faire comprendre que je ne lui avais jamais obéi et que je ne comptais sûrement pas commencer aujourd'hui. Bien que, le voir tâtonner comme un aveugle était un nouveau passe-temps plutôt marrant, d'autant plus qu'il ne trouvait pas ce qu'il cherchait. Ses lentilles sûrement, histoire de bien me regarder dans les yeux et... Italia dirait sûrement que je me la jouais un peu trop salope ou pute, mais je retirais ma veste, dévoilant un débardeur qui montrait plutôt que dissimulait quelque chose, j'adorais l'emmerder, c'était bien connu. Et autant aller au bout des choses... Non pas que je comptais coucher avec lui, mais le pousser à bout, pourquoi pas ? Cela ne me ferait pas de mal, depuis le temps que j'avais bien saisi que celui qui avait des couilles, c'était son frère dans l'histoire, et pas lui.

D'ailleurs, il semblait les chercher sur le sol, tâtonnant désespérément sur la moquette... passionnant. Levant les yeux sur ce qui m'entourait, je me demandais pourquoi ils avaient choisi cet hôtel minable en comparaison de ce à quoi ils nous avaient habituées, ma sœur et moi. Le matelas n'était pas de la meilleure qualité et même avec mon salaire d'infirmière je pouvais m'offrir bien mieux que ça. Enfin, sans le loyer de mon appartement à Las Vegas, qui n'était vraiment pas donné. Surtout sur du long terme, bien que la ville n'offrait pas des prix inabordables, bien au contraire. A sa question, m'emparant de la télécommande pour zapper à la télévision de ce film débile sans vraiment faire attention aux programmes. "A ton avis ? Je suis venu te masturber, pourquoi je serais là sinon ?" dis-je avec ironie, tout en sous-entendant ce t'es vraiment si con que ça ou tu le fais exprès ?. C'était quoi cette question débile ? Pourquoi je serais là si ce n'était pour récupérer l'argent que ces deux dégénérés nous avaient volé en s'en prenant à notre mère ! Je ne m'étais pas mariée pour rien, ça il pouvait me croire, je finirais par obtenir ce que je voulais, quitte à rester mariée avec lui jusqu'à ce qu'il crache jusqu'au dernier dollar en sa possession.

A cet instant, rageur, énervé, un peu frustré aussi sûrement, il balança un verre à travers la pièce qui alla se fracasser contre la porte et éclata en une centaine de petits morceaux. Il ne manquerait plus qu'il se coupe et que je sois obligée de le soigner... pitié quoi ! Parce que forcément, ce salopard ne me servirait plus à rien s'il mourrait d'une hémorragie ou d'une infection. Mais il se redressa, me balançant une nouvelle "vérité" made in Nicholas Marlow.

"Mais toi non plus on dirait, Chéri... On est marié pour le meilleur et pour le pire... surtout pour le pire en ce qui te concerne. Parce que tu peux me croire, tant que je n'aurai pas vu la couleur de mon fric, je te pourrirai la vie." susurrais-je après m'être légèrement redressée pour bien le regarder dans les yeux, même si lui ne devait pas y voir grand chose. J'avais l'air plus calme que lui, plus détendue aussi... forcément, un peu d’héroïne mélangée à du tabac dans mes cigarettes roulées, ça faisait toujours un bon effet, même si j'essayais d'être un minimum clean quand je venais le voir, histoire de savoir ce que je faisais. "Et sinon, t'as finalement retrouvé tes couilles sur la moquette ou tu les cherches encore ?" conclus-je d'un petit sourire en coin, me rallongeant négligemment.


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Nicholas Marlow
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Chants : 40 Arrivé(e) le : 21/07/2014
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MessageSujet: Re: Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy   Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy EmptyMer 30 Juil - 0:50

Baby you're crazy!
Nicholas & Daisy


Franchement, je sais pas ce qu’il y avait de pire : avoir fait preuve de moins de mordant que cette tepu ou me trouver à genoux à ses pieds à fouiner comme un écureuil après ses noix, qui plus est à moitié à poil et la trique apparente — non, en fait je sais très bien : la trique en question, voilà le pire. Non seulement c’était Daisy qui me l’avait refilée mais en plus, ça n’avait pas l’air de vouloir redescendre malgré les claques verbales qu’elle m’envoyait à la gueule. La honte quoi, mais j’aurais préféré qu’on me coupe les couilles plutôt que de l’admettre. Je me contentai donc de hausser les yeux au ciel à ses réflexions jusqu’à ce qu’elle remette son histoire de fric sur le plateau.
« Mais t’es bouchée ou quoi ? soupirai-je en levant les bras. Combien de fois faut que j’te le dire ? Je – suis – fauché ! Sérieux, t’as bien regardé autour de toi ? Tu crois que j’serais venu m’enterrer ici si j’avais eu du fric ? »
J’haussai les sourcils tout en gesticulant dans sa direction pour faussement l’inviter à répondre mais me chargeai moi-même de le faire avant qu’elle n’en ait la chance :
« Ben non. Surprise ? »
Ici encore, je n’attendais pas de réponse et je me replongeai dans mes recherches, allant jusqu’à m’étaler par terre afin de scanner le dessous du lit de mon bras quand Daisy s’enquit poétiquement de l’avancement de mes recherches.
« Tu les as assez malaxées pour savoir qu’elles sont bien en place, mes couilles ! annonçai-je tout en balayant la moquette de toute la longueur de mon bras. Mais si t’as encore un doute… »
Je marquai une pause pour l’effet, poussai sur mes mains afin de m’extirper de sous le lit et amorçai un mouvement pour me redresser et offrir à Daisy le sourire goguenard qui devait aller avec la suite de ma pique mais n’en eus malheureusement pas l’occasion puisque, ayant mal calculé la distance, tout ce que je réussis à faire fut de me cogner la nuque contre le cadre du lit.
« JESUS EFFIN’ CHRIST ! »
Je me mordis la langue pour tenter de m’épargner la honte des gémissements de douleur qui menaçaient de s’ajouter à l’allure de gamin meurtri que me donnaient déjà ma position fœtale et mes mains serrées autour de ma tête ; tête qui tournait d’ailleurs salement sous le choc mais, bizarrement, il semblait que cela m’ait remis les idées en place car après le lit, ce fut l’inspiration divine qui me frappa. M’appuyant sur le matelas, je me relevai et après avoir répété à Daisy de ne toucher à rien, me dirigeai à pas prudents vers la salle de bain.
J’aurais pas pu me souvenir plus tôt que c’est là que j’l’ai ai laissées hier soir, bordel de merde ? Putain, soit on se fout d’ma gueule, soit c’est Jason qui déteint sur moi.
Une fois mon environnement net, je pris quelques secondes pour souffler face au miroir ; j’ouvris le robinet et me passai de l’eau froide sur le visage, le cou et les épaules, espérant que les frissons fussent assez pour calmer le reste de mon excitation heureusement déjà bien entamée par la douleur qui me vrillait la nuque. Une bonne chose de faite. Je boutonnai mon pantalon et, après avoir attrapé un t-shirt, quittai la salle de bain.
« Bon, on va s’épargner le blabla habituel, déclarai-je à Daisy tandis que j’enfilai le vêtement tout en continuant à avancer. Tu veux ton fric, j’en ai pas. Point à la ligne. Maintenant, j’ai une question et t’as intérêt… »
Ma tête émergea du col du t-shirt et c’est là que mes yeux se posèrent sur ce qui aurait certainement condamné Daisy à la lapidation en public dans une quelconque contrée lointaine de mes deux, à savoir sa tenue et la position avec laquelle elle s’était lascivement vautrée sur le lit. Je déglutis.
« … à y répondre… »
Je me passai une main dans les cheveux et me raclai la gorge tout en laissant mon regard traîner distraitement n’importe où sauf sur elle.
Merde, qu’est-ce que je voulais dire déjà ? Putain. Chié. Bon, on se concentre : blabla, fric, boobs… Non, non non, on reprend depuis le début : blabla, fric, question… Ah oui !
« Dis-moi un peu pourquoi— »
Les mots moururent dans ma gorge, soudainement très sèche. Les yeux écarquillés tel un suricate aux abois, je scrutai rapidement mes alentours.
Un flash. J’ai vu un flash… Non ?
« Oui, donc, c’que j’voudrais savoir c’est— »
Un roulement de tonnerre à en faire trembler les vitres m’ôta toute maîtrise du langage articulé : je poussai un hurlement et, mon corps secoué par un violent sursaut, atterris droit dans les éclats de verre éparpillés sur le sol alors qu’un nouvel éclair immédiatement accompagné de son tam-tam diabolique déchirait le ciel ; l’adrénaline fusant dans mes veines, je ne sentis ni la douleur ni le sang qui laissait de profondes traces sur la moquette alors que je courrai vers le placard le plus proche afin de m’y enfermer.
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MessageSujet: Re: Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy   Baby you're crazyˮ × Nico&Daisy Empty

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