Ton papa, en quelque sorte, tu l'admirais. Il avait toujours été là pour toi, il avait toujours tellement veillé à ton bien être que tu avais finis par ne voir que lui. Il était ton héros, ton sauveur, celui qui ne t'abandonnerait vraiment jamais. Et tu as été si vite et tellement aveuglé par l'amour que tu lui vouais que tu en avais totalement oublié les mauvais côtés. Parce que même si tu jugeais ton père le plus merveilleux du monde, il était loin d'être ainsi en dehors du cercle de la famille. Ta maman était partie, il y a un certain temps. Tu n'avais pas vraiment compris pourquoi. Papa t'avait dit que eux deux ne s'aimaient plus, qu'il n'y avait plu cette flamme entre eux qui s'allumait dès qu'ils se regardaient. Mais ce qu'il n'osait pas t'avouer, c'était qu'en réalité, c'était entièrement sa faute. Pendant toutes les années avant ta naissance et même après, il n'avait fait que lui parler de son travail et de ses idées. Jamais il n'avait vraiment fait attention à elle et à son bonheur, en oubliant même parfois les anniversaires. Mais toi, en fait, tu t'en fichais bien, parce que jamais lui ne t'avait oublié.

Tu avais un peu été déçu par lui lorsqu'il t'annonça que vous alliez déménager. Tu n'en avais pas envie. Tu avais à peine huit ans, et tu avais fait tout tes projets pour l'été. Voir tes copains, aller te baigner un peu, jouer avec les filles du voisinage, d'ailleurs, tu avais même une amoureuse si belle que tu savais que tu allais pouvoir narguer tout les autres garçons. Mais Papa, lui, voulait profiter de l'été pour déménager, avant que l'école ne recommence. Et ce fut ainsi que tu te retrouvas embarqué dans un village si différent de ce dont tu avais l'habitude que tu n'avais pas réussi à t'empêcher de bouder. Des jours qui se transformèrent en semaines, tu n'avais plus parlé et tu avais refusé de sortir, te disant que Papa qui t'aimait tant allait céder à ton caprice, te dire que ce n'était qu'une simple blague et vous alliez rentrer à la maison. Cependant, il ne le fit pas. Et tu constatais impuissant que ta vie avait changé.

Papa n'en faisait qu'à sa tête, il avait ses propres projets. Lui avait la tête pleine d'idée, et sa principale était de moderniser un peu l'environ. Ha. Certes, il se disait, ces gens ne voulaient pas de ce changement, mais ils étaient idiots, ils ne savaient pas ce que c'était et ce que cela allait leur apporter. Et puis, il avait si longtemps voulu être un entrepreneur qu'il se fichait bien que ces idiots viennent frapper à sa porte pour lui dire non. Il n'y avait rien qui pouvait se mettre en travers de son chemin, et il avait su le montrer à plusieurs reprises. Il avait déjà fait les plans, déjà fait tant de choses que s'opposer maintenant reviendrait à pousser le mur d'un immeuble à la seule force de sa tête. Il sera bien plus facile de se briser les os plutôt que de briser le béton.

Finalement, pour toi, ce n'était pas si mal ! Des amis, tu avais réussis à t'en faire. D'ailleurs, une bien plus jolie que ta jolie blonde Anna, du Kansas. Et ta vie continuait comme ça. Tu n'étais qu'un enfant, tu savais toujours quand il était temps d'avancer. Tu passais tes journées à jouer, comme si il n'y avait rien de mieux à faire de ta vie, ton insouciance d'enfant effaçant toutes les histoires que vivaient les gens autour de toi. Il n'y avait plus cette mère qui t'avais abandonné, il n'y avait plus de ce père si présent devenant peu à peu plus distant, et il n'y avait plus ces amis laissés derrière, qui eux aussi devaient sûrement déjà avoir refait leur vie.

Les années passent et tu grandis. Tu vois les choses différemment et tu t'instruit. Tu en apprends des choses, sur les Cheyennes, et cela te fascine plus que tu n'oses l'admettre. Tu as toujours envie d'en entendre plus, et étrangement, ton père en est tout autant curieux. Toujours il te demandait si tu en avais appris plus aujourd'hui, quelles étaient ces histoires, ces coutumes et ces traditions qui vivaient depuis tant d'année. Et toi, jeune adolescent, de quoi, quinze ans ? Tu étais heureux de constater que ton père reprenait de l'intérêt pour toi, et tu lui répondais en essayant de te souvenir du moindre détail, du moindre mot, sans savoir que lui derrière, utilisait cela à des fins bien moins innocentes.

19 ans. Cet âge un peu ingrat où tu te retrouves entre adolescence et âge adulte, hésitant à rester cet enfant pour toujours ou devenir indépendant. Cependant, en réalité, toi, tu n'as pas vraiment le choix. Parce que tu as réalisé que ton père t'avait entraîné dans une sale affaire dont il ne savait pas quoi faire. Dans ses plans il était écrit qu'il allait refaire toute cette ville, et qu'il en avait trouvé les fonds nécessaires. Et toi bien sûr, en lui racontant tout ce que tu avais appris, tu étais devenu son complice, son informateur. Et ton père que tu avais tant admiré ne t'avait jamais semblé si affreux.

Tu viens de passer la cérémonie d'initiation haut la main et les esprits t'ont attribué comme animal totem la loutre, tu rejoins donc le groupe Jolly as Otter. C'est trop la classe, ta fiche plait au staff et te voilà donc avec tes couleurs C'est trop chouette, on sait. Bref, c'est maintenant que tu entres en plein pied dans la vie active de FTWOTS. On attend de toi un minimum d'intégration et tout, pour que tu te sentes à l'aise et tout ça. Anyway. Pour commencer, n'oublie pas d'aller faire ta fiche de liens pour avoir pleins d'amis. Ensuite, tu peux même aller te créer un scénario ou une famille. Puis tout le monde sait que c'est mieux d'avoir un toit pour vivre ainsi qu'un métier pour gagner sa vie. Ensuite viens la partie RP. Ce qui est chouette, c'est que tu as moyen de gagner des points qui rapportent des petites surprises chaque mois. Et si tu aimes les sensations fortes The Spirit viendra dans tes rps mettre le feu. Sinon, si tu aimes les surprises, n'hésite pas à aller réclamer un défi.

Voilà, je pense que c'est tout pour le moment Le plus important, amuse toi avec nous A très vite